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On ne présente plus la série de jeux de rôles Final Fantasy. Elle a redéfini le genre sur consoles, et fait fureur auprès des adolescent(e)s : l’épisode Final Fantasy X-2 est un titre de la série qui fut relativement controversé (en raison d’une ambiance différente) et qui offre une suite directe à Final Fantasy X : reprenant la plupart des éléments de ce dernier (notamment sur le plan graphique), il en renouvelle cependant la jouabilité en offrant un système de combat plus dynamique et un système de progression revu. Enfin, il propose au joueur de découvrir de nouvelles informations sur l’histoire de Yuna.

Betrayal at Krondor est un jeu-de-rôle classique offrant une vue en 3D, pour ordinateurs IBM PC et compatibles. Le jeu fonctionne sous MS-DOS et a été développé par Dynamix et publié par Sierra On-Line (pour la version US) en 1993. L’action du jeu se déroule dans l’univers de Midkemia, le monde fantastique imaginé par Raymond E. Feist pour sa série de romans Riftwar (« La guerre de la faille »). Le jeu est divisé en chapitres, et possède un narrateur, comme un livre. Très bien accueilli par la critique à sa sortie (et mieux que ne le fut sa suite, Return to Krondor), notamment grâce à son scénario captivant, Betrayal at Krondor est caractéristique des premières productions de l’ère « multimédia », en cela qu’il mêle des décors en 3D, et des sprites (pour les personnages), ces derniers étant réalisés tout comme les images statiques qui servent d’entr-actes à partir de films d’acteurs digitalisés.

Skies of Arcadia et sa version sur GameCube, sous-titrée Legends, sont un seul et même jeu de rôle japonais dont l’action se déroule dans un monde imaginaire inspiré à la fois de Jules Verne et d’Hayao Miyasaki : les continents, les cités et les fleuves y flottent dans les airs grâce au pouvoir mythique des pierres de lune. Cependant, un empire corrompu, celui des Valuens, règne sans partage sur ce monde aérien. Pirates et mercenaires y sont les seuls héros de la liberté...

Mars Saga est un jeu de rôle classique pour ordinateurs : développé par Westwood Associates et édité par Electronic Arts, il est sorti en 1988 sur Commodore 64 / 128, Apple II et compatibles PC (MS-DOS).

Mandragore est un jeu de rôle sur ordinateur français « culte » (le premier du genre en Français) qui a été développé par Marc Cecchi et commercialisé par Infogrames fin 1984.

The Legend of Zelda: The Wind Waker est le premier épisode sorti sur GameCube, en 2003, de la célèbre série de jeux d’action-aventure et action RPG de Nintendo (seul le premier Zelda, intitulé The Legend of Zelda ne se qualifie pas pour faire partie cette dernière catégorie, car il ne possède pas de système de progression du personnage). The Wind Waker engendra pourtant à l’époque une polémique, pour deux raisons : tout d’abord, pour la première fois, le héros du jeu (un avatar de Link) ne vieillissait pas en même temps que les joueurs, pour ne pas dire qu’il subissait une cure de rajeunissement ! Ensuite, le jeu adoptait des graphismes en cell shading, ce qui lui conférait un aspect plus proche d’un dessin animé, et certainement plus orienté « jeunes publics » que ses prédécesseurs sur N64 et SNES.

Final Fantasy Crystal Chronicles est un jeu de rôle (japonais) de Square Enix, orienté « combat », qui est sorti pour Nintendo GameCube en 2004. Dans celui-ci, un miasme mortel s’est répandu sur le monde, et vous devrez le repousser. À l’instar de Zelda Four Swords, sorti peu après, le jeu offre un mode coopératif pour lequel chaque joueur doit disposer d’une Gameboy Advance connectée à la Gamecube, ce qui en limite hélas fortement la diffusion, alors que ce dernier confère au jeu tout son intérêt.

Dogu Senki —Haoh—, ou Dogu Senki: Haou - ドグウ戦記 －覇王 (2000) est un jeu de rôle tactique japonais de Victor Interactive pour Dreamcast.

TimeStalkers capitalise sur le succès du jeu Landstalkers, sorti auparavant sur Megadrive et également développé par Climax, pour offrir aux joueurs un RPG japonais classique sur la dernière console de Sega. Malgré des graphismes généralement jugés décevants à sa sortie (cependant typés et colorés) et quelques idées pas toujours bien exploitées (comme la possibilité d’élever des créatures grâce aux VMUs), l’ensemble demeure honorable, avec un univers de jeu relativement sombre et intéressant où il est question d’univers parallèles...

Remake des RPGs japonais classiques Final Fantasy et Final Fantasy II, soit les deux premiers épisodes de la célèbre série Final Fantasy dans une version mise-à-jour et développée spécialement pour consoles portables Nintendo Gameboy Advance par Square Enix (2004).

Grandia II, jeu de rôle japonais d’inspiration manga, est la suite du premier volet qui était apparu sur Sega Saturn. Outre des graphismes largement améliorés et toujours aussi colorés, cette version pour Dreamcast (Game Arts, USA, Japon : 2000 ; Europe : 2001) offre un univers de jeu plus vaste et permet de suivre les héros jusqu’à l’âge adulte. La version US distribuée par Ubisoft (NTSC comme il se doit) comprend outre des textes traduits en Anglais, un cd qui reprend les musiques du jeu.

Dragon Force (ドラゴンフォース, 1996), de SEGA, est un croisement entre un RPG japonais pour consoles « classique » et un jeu de stratégie tour par tour. Bien que principalement orienté vers le combat et l’exploration, le titre offre suffisamment en matière de progression et de personnalisation des personnages pour qu’il puisse également être considéré comme un jeu de rôle (sur consoles et dans la tradition japonaise, s’entend). Au début du jeu, vous devrez choisir un général parmi 8, ce qui déterminera les territoires avec lesquels vous commencez. Le jeu se divise ensuite en 2 phases : domestique et action.

FEDA Remake! The Emblem of Justice (フェーダ・リメイク　エンブレム・オブ・ジャスティス), de Yanoman, est simplement la reprise sur Saturn d’un titre très populaire au Japon développé par Max Entertainment et sorti initialement sur Super Famicom (SNES) : ce RPG tactique bénéficie d’un univers original et intéressant, ainsi que de vidéos et de graphismes (2D) améliorés pour son passage à la génération 32 bits... Pour plus d’informations, voir la FAQ du jeu disponible ici.

Questron est un jeu de rôle classique sur ordinateurs, avec une interface directement inspirée par celle de la série Ultima, pour laquelle il obtint une licence de Richard Garriott : cela lui valut d’ailleurs d’être recommandé par la critique comme une bonne introduction à Ultima III((Michael Ciraolo, in Antic, Vol. 3, N° 7.)), en raison de sa complexité et de sa difficulté réduites (par rapport au jeu de «Lord British»).

Langrisser IV Special Edition（ラングリッサーIV) est un repackaging complet de ce qui est le meilleur jeu de rôle tactique de la série Langrisser : outre le traditionnel CD-ROM en boîte avec notice, jaquette arrière et spin card, cette version possède un étui en carton glacé, un livret intitulé Special Fan Book qui présente le design des personnages avec leur concepteur / leur source d’inspiration, ainsi que de 3 pin’s originaux, ces derniers étant généralement manquants en occasion.

Grandia II, jeu de rôle japonais d’inspiration manga, est la suite du premier volet qui était apparu sur Sega Saturn. Outre des graphismes largement améliorés et toujours aussi colorés, le jeu de Game Arts (sorti en 2000 au Japon et aux USA, puis en 2001 en Europe) offre un univers de jeu plus vaste, et permet de suivre les héros de Grandia jusqu’à l’âge adulte.

Ultima V est le deuxième jeu de la « trilogie de l’Illumination », la seconde dans la série conçue et développée par Richard Garriott (« Lord British ») : adapté sur Amiga, Apple II, Atari ST, Commodore 64, DOS et NES, il est le dernier opus développé sur Apple II, et a été écrit directement en langage machine. Dans celui-ci, deux ans après que votre personnage ait obtenu le titre d’Avatar en visitant les huit autels de la vertu (dans le quatrième volet), vous revenez chez vous pour découvrir que « Lord British » a été enlevé et qu’un tyran nommé Lord Blackthorne règne à sa place sur Britannia... « Le jeu fut un succès critique pour son portrait d’un régime dictarorial; le ton de l’ensemble est beaucoup plus sombre que celui d’Ultima IV » (Wikipédia.)

Grandia (グランディア), premier du nom, est généralement considéré comme le RPG pour console ultime sur Saturn, principalement grâce à ses graphismes réussis qui mêlent un univers en 3D, de splendides cartes et des sprites animés pour les personnages. Même si ses menus (comme tous les textes) sont en Japonais, ces derniers demeurent utilisables par un profane parce qu’ils sont particulièrement bien conçus. Les vidéos du jeu, enfin, sont en haute résolution et d’une qualité très proche de celle offerte sur DVD. Le test de la version Saturn est à lire sur SEGA Mag ; la version PlayStation n’est sortie qu’en 1999 et est généralement jugée moins complète.

Terra Phantastica (Sega Japan, 1996) est un jeu de rôle tactique japonais pour console de jeux vidéo Sega Saturn. Outre une superbe cinématique d’introduction, il bénéficie de graphismes séduisants et colorés et d’une excellente jouabilité. Ce titre relativement peu commun est disponible uniquement en import et en version japonaise.

Shenmue est le célèbre jeu de rôle pour Sega Dreamcast dirigé par Yu Susuki (sorti au Japon en 1999 et dans le reste du monde en 2000), dont l’action se déroule en Asie, dans une petite ville de l’archipel nippon, en 1986 : ce jeu époustouflant sur le plan technique offre tout simplement l’environnement de jeu le plus réaliste qu’il a jamais été donné à voir dans un RPG vidéo. Ainsi, son auteur s’offre même le luxe d’y inclure certains de ses jeux passés comme bonus (il suffit, dans le jeu, de visiter une salle d’arcade et d’insérer une pièce dans la machine).