Il s’agit en effet d’un second portage : loin de son modèle (Donkey Kong), le jeu de la firme arméricano-japonaise offre à sa sortie en salles une vue isométrique colorée qui sait tirer partie des innovations techniques de 1983. Malgré un relatif échec commercial, des adaptations du jeu sont lancées sur à peu près toutes les plateformes de jeu de l’époque (le crash du jeu vidéo n’étant vraisemblablement pas encore perçu pour ce qu’il était par SEGA). Mais la première adaptation, faite à la hâte et rendue difficile par les exigences matérielles du jeu, présente d’importants défauts et devient un échec cuisant. Ainsi, on peut lire sur la page de Wikipédia que Ahoy! in 1984 stated that Congo Bongo for the Commodore 64 and VIC-20 "is fraught with problems; gameplay is repetitive, frustrating, tedious, inconsistent, and at times confusing, and the music not only got on my nerves but stomped on them. Plus, the whole thing is derivative". Aussi, en 1985, US Gold reprend le travail pour mettre-à-niveau l’adaptation sur micro Commodore, ce qui nous vaut le jeu dont il est question ici.
Jeu de collection, en parfait état cosmétique et de fonctionnement. Peu commun.