Le nom du jeu est à la fois celui du village dans lequel est supposé avoir été construit le vaisseau que pilote le joueur (celui d’une ville japonaise), et celui de l’oiseau qui apparaît à la fin du jeu. Sur un fond scénaristique classique (une guerre de libération d’une planète opprimée par la tyrannie), Treasure va cependant une nouvelle fois à l’encontre des canons du genre, et refuse courageusement les classiques upgrades d’armement : c’est, en effet, en détruisant successivement des combinaisons d’ennemis (à savoir 3 vaisseaux de couleur identique, blanche ou noire) que l’on acquiert un maximum de points. En outre, votre vaisseau, qui possède un bouclier alternativement blanc ou noir, comme d’ailleurs vos tirs et vos ses ennemis (blancs ou noirs), absorbera plus facilement les tirs de la couleur de son bouclier, mais il aura plus de difficulté pour abattre les vaisseaux ennemis de cette couleur...
Éblouissant sur le plan technique (notamment graphique, avec des débuts de niveaux de toute beauté), le jeu se distingue en outre par un sans-faute complet : il s’en dégage une ambiance envoûtante dont on a du mal à se sortir. Les décors pré-calculés sont bien éclairés, variés, et très détaillés. Il est difficile, toutefois, de prendre le temps de les admirer, puisqu’ils sont parsemés d’ennemis modélisés à la perfection et de tirs qui forment de véritables chorégraphies lumineuses à l’écran. La bande son du jeu, enfin, est épique « comme il se doit ». Une fois ses cinq niveaux achevés, il sera possible de le parcourir une nouvelle fois en mode « difficile », ce qui en prolonge la durée de vie. D’autre part, le fait de réussir le jeu en n’utilisant pas ou peu de Continue permet de débloquer quelques bonus cachés.
Le fait que la version DC soit une adaptation parfaite de l’arcade n’enlève rien à ce tableau, bien sûr. Cela s’explique par le fait que le jeu original (sorti en 2001) tourne sur NAOMI, dont la Dreamcast a hérité ses principales caractéristiques techniques. Aujourd’hui mythique sur la dernière console de Sega (le premier système de jeux domestique sur lequel il a été porté), Ikaruga a ensuite été adapté sur GameCube.
Pour plus d’informations, voir l’analyse du jeu sur le site Grospixels.
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Jeu japonais (disponible uniquement en import NTSC), complet et à l’état de neuf (boîtier, jaquette arrière, notice, GD-ROM et spin card), ouvert et essayé une fois. |