Pour mémoire, selon Wikipédia,
The Eleventh Hour (littéralement «la onzième heure») est une expression évoquant « le dernier moment où l’on peut encore agir, s’occuper de quelque chose ». Le jeu pour ordinateurs personnels compatibles IBM PC de Trilobyte / Virgin Interactive, sorti en 1995, paraît constituer une illustration particulièrement ironique du propos. Reprenant le moteur d’affichage (le
Groovie graphic engine) de
The 7th Guest, dont il est la suite directe,
The 11th Hour commença à être filmé dès 1993. Mais son développement prit du retard et lorsqu’il sortit, en 1995, la critique désabusée lui réserva un accueil plus que mitigé : il n’était clairement pas à la hauteur des attentes du public... Le retard, révélateur des mauvaises relations entre Graeme Devine et Rob Landeros, les cofondateurs du studio, fit que d’une certaine manière,
The 11th Hour peut aujourd’hui être considéré comme le chant du cygne de Trilobyte : celui-ci ferma ses portes en 1998, entrant dans l’histoire comme une des premières victimes du
hype (son histoire détaillée a été brillamment écrite sur
Gamespot par Geoff Keighley,
ici)...
Pour la petite histoire, le jeu est sorti deux ans après The 7th Guest (1993) et a demandé deux fois plus d’efforts que prévu (2x2=4+7=11, CQFD !) L’action se déroule 60 ans après les événements de ce dernier dans la ville de Harley. La jouabilité est conforme en tous points à celle de son prédécesseur (avec de nombreux puzzles, à la pertinence souvent discutable...) S’il devait à l’origine contenir des scènes de sexe plutôt explicites, celles-ci ne furent jamais tournées. Enfin, la musique du jeu, particulièrement réussie, est de George "The Fat Man" Sanger and Team Fat.
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Article disponible |
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Jeu complet en version originale (UK) en grande boîte cartonnée et en bon état (arrêtes de la boîte légèrement frottées).
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