Il se trouve que les micros 8 bits préférés de Bill —du moins avant qu’il ne se tourne vers le PC d’IBM, puis qu’il se lance dans la menuiserie— viennent justement d’avoir droit à un «nouveau» jeu, sorti en format numérique au début de l’été, mais sur support physique seulement début octobre. Sobrement intitulé Transball (ceci est sans rapport aucun avec l’actualité cinématographique d’un genre particulier), ce Trust à la sauce nipponne paraît constituer un agréable défouloir (nous n’y avons pas joué). En tous cas, le packaging est résolument vintage...
Pour pouvoir lancer Transball sur votre machine personnelle, il vous faudra 64 Ko de RAM et un peu moins de 200 balles (ou 30 EUR), livraison comprise. Le reste se passera ici, sur le site du MSX Shop Repro Factory.(Et ils ont aussi Uridium sur MSX, si si...)
Cette cartouche de Binary Star Software / Chris Malcom, outre le fait qu’elle ne dément pas le goût de nos voisins préférés d’outre-Manche pour le strass et les paillettes, ravira les adeptes du Père noël, puisqu’elle contient pas moins de 4 jeux classiques revampés à la mode «bonnets rouges et boules qui brillent»... Pour un peu moins d’une trentaine d’euros (port compris vers le continent) vous pouvez donc vous procurer un avant-goût des fêtes de fin d’année, sans le rouge et le vert, puisque —rappelons-le— l’écran de la Vectrex est plutôt monochrome (enfin, si l’on excepte l’overlay qui est là pour cacher la misère et lui conférer un aspect rétro-futuriste que la console de MB avait d’ailleurs déjà à sa sortie, en 1982...) Mais, comme le dit un vieux proverbe provençal en vectoriel c’est plus joli !...
C'est ici : http://www.binarystarsoftware.com/?page_id=321
Pour fêter dignement l’événement, Taïto —qui à l’instar des candidats aux élections américaines n’est pas incorruptible du tout, non Môssieu— Taïto, donc, a accepté de l’argent de Sonynous prépare un gros package (de noël ?) spécial gogos, avec tout plein du carton et du papier à l’intérieur. Et presqu’une dizaine de galettes aussi... Bref, si vous ne savez absolument pas quoi faire de vos 135 prochains EUR, si vous avez décidé de vous offrir trois posters en couleurs, une boîte cartonnée et 200 g. de plastique à ce prix-là (coût réel : env. 2,00 USD, mais je suis sans doute mauvaise langue, les posters seront sur papier glacé...), ou encore, si vous voulez acheter exactement «rien de nouveau pour plus cher que quand c’est sorti», alors n’hésitez pas. Foncez et donnez-moi votre argent. Et n’achetez pas la releaseàgogo de Taïto. De toutes manières, elle sera strictement réservée à nos amis nippons et en plus, seulement à ceux qui ont une PS4. (Ouahahah : la PS4, la console sans jeux qui est remplacée par la Pro... Non mais !)
C’est ici qu’on en cause et qu’on y cause pas français du tout : http://www.famitsu.com/news/201611/04119844.html —voilà, et en plus je rappelle que ça va tourner sur PS4 la console préférée des blaireaux... Conclusion : à vos brosses ! Et n’oubliez pas de tirer la chasse...
C’est ainsi qu’on peut définir Kingdom New Lands (plus riche que le déjà excellent Kingdom).
Sa jouabilité unique est tout entière basée sur l'exploitation d'une vue à défilement latéral : dans cet univers 2D, fait de forêts, de landes et de marécages, vous contrôlez un roi ou une reine, fier cavalier solitaire qui a choisi cette contrée inhospitalière pour y établir son royaume. Mais rien n'est jamais facile...
En effet, chaque nuit (ou presque), un ou deux portails (situés aux extrémités de la contrée) s'ouvrent et déversent leur lot de noirs esprits avides de destruction. Pour résister à ces hordes maudites, il vous faut dépenser avec parcimonie un or difficilement acquis. KNL est aussi fondé sur des choix difficiles : préférerez-vous recruter des villageois ? Former des archers ? Des maçons ? Ou des paysans, voire des chevaliers ? La construction d'indispensables fortifications, qui coûte déjà fort cher, devra être accompagnée d'améliorations technologiques : grâce à celles-ci votre modeste royaume progressera et vous pourrez remplacer la simple palissade de bois des débuts par de solides murailles de pierre. Mais, celles-ci suffiront-elles à arrêter la prochaine attaque ?
Parfaitement animés, le décor en pixel art et les créatures qui le peuplent (certaines évoqueront quelques souvenirs chez les amateurs de Miyazaki...) sont splendides. Et c’est tant mieux, car vous devrez parcourir votre royaume maintes fois en large pour pouvoir espérer survivre à la prochaine lune rouge...
Mais si, par chance, vous appréciez comme nous le Commodore 64 (ordinateur 8 bits autrement connu sous les acronymes CBM 64 ou C64), l’art ASCII et donc, inévitablement, le PETSCII, c’est-à-dire la forme extrême de ces deux accomplissement majeurs de l’Humanité au faîte de la Civilisation ; si de plus vous êtes lecteur assidu de Lovecraft, alors ne cherchez plus ! Nous avons trouvé ce qu’il vous faut, et ce qu’il vous faut se trouve là...
Voyez aussi la page consacrée à H. P. Lovecraft in Text Mode, un projet de livre illustré par Raquel Meyers (en Anglais).
Bon, je m'emporte. Que dire du résultat ? Comme toute bouillie, certes colorée, Nidhogg est par définition peu ragoûtant, du moins tant qu'on n'y a pas goûté... Mais, vous vous resservirez. En deux mots, Nidhogg est à la fois brutal et subtil. Mais jugez plutôt par vous-même...
Programmé par Messhof et mis en musique par Daedelus, ce jeu attend inlassablement tous les valeureux meurtriers du clavier prêts à s’affronter sans relâche (de préférence en duo) pour gagner, enfin, le droit d’être enfin dévorés par le dragon féroce. Couronné (notamment) par «le prix de la conception de jeu au IndieCade 2013» (© Wikipédia, 2014 ? Mieux vaut être prudent...) Nidhogg game est en vente ici et vous en trouverez une présentation sérieuse et complète ici (Tiens je viens de comprendre pourquoi le design de ce jeu me plaît tant : par la taille de ses pixels, le choix des couleurs retenues, la fluidité et la brutalité de son animation, Nidhogg ressemble plus particulièrement à un jeu pour Atari 800 : ceux qui en ont possédé un savent quel plaisir quasi immédiat un tel jeu peut procurer...)
http://35summers.org/2010/01/05/the-museum-of-soviet-video-games/
À sa lecture, on peut légitimement douter, cependant, que les machines présentées aient été fabriquées il y a 35 étés seulement :-)
Il s’en est allé comme il avait écrit sa vie durant, caché en pleine vue[1].
Avant tout un peintre de l'impitoyable beauté (cruauté ?) du Monde, Jack Vance a disparu voici quelques jours. Les profanes le connaissent probablement pour son cycle de Tschaï, les autres le chérissent pour l'une ou l'autre de ses (nombreuses) histoires.
Ce grand Monsieur avait le verbe haut, les mots soigneusement pesés et l'esprit d'un original, vif et curieux. Surtout, il savait formidablement écrire : ce qui place ses écrits très loin au-delà des limites conventionnelles des genres de la S.-F. ou du fantastique...
Le 26 mai 2013, la littérature américaine —que dis-je, occidentale— moderne a perdu un de ses meilleurs auteurs, comme en témoignait superbement en 2009 l’article du NYT en lien ci-dessus.
... En Français et sur France Culture, c'est ici :
Écouter maintenant (faire un clic droit et choisir «ouvrir dans une nouvelle fenêtre» pour rester sur le site)
(première diffusion : 19.01.2013 - 21:01 ; 58 min. Golden age Comic Book Stories (nouvelle adresse) : [1])
... En Français, sur France Culture (la diffusion a eu lieu en janvier 2013)... Ndlr : notez que ce récit est bien plus prenant, sous cette forme, que le précédent ainsi adapté (La Couleur tombée du Ciel)...
Écouter maintenant (clic droit et ouvrir dans une nouvelle fenêtre pour rester sur le site)
Si vous préférez le texte original (traduit en français, tout de même), le voici pour vos liseuses...
http://www.tomsguide.fr/actualite/jeu-video-arcade-borne-retrogaming,21334.html#xtor=RSS-993
(Illustration directement tirée de l’article publié sur Tom’s Guide)
Non, non, nous ne cédons pas aux sirènes de la mode, mais ce pseudo article probablement en fait réalisé à des fins (honteuses) de référencement par le moteur de recherche dont le nom évoque surtout le dégueulis d’une créature tolkienesque pour des oreilles françaises —je m’égare—, ce pseudo article, disais-je, nous a néanmoins intéressés.
Vous y découvrirez, selon DVice et en anglais uniquement, dix déclinaisons du célèbre jeu qui mêle oubliettes et dragons (et oui, bien traduit le nom de ce jeu est nettement plus c**, hein ?), dix avatars sur «d’autres supports» que le papier...
Certains de ces supports correspondent à des tentatives originales, aventureuses, préhistoriques, voire carrément expérimentales, tel cette première adaptation sous licence par Mattel, qui mélange transistors, murs emboîtables et figurines en plomb... D’autres étaient promis à un bel avenir, tel le micro-ordinateur (qui ne se souvient pas des célèbres jeux vidéo dont l’action se déroule dans les « Royaumes oubliés » (pour les non-initiés, il s’agit des CRPGs Gold Box de SSI, pour ordinateurs Atari ST, Commodore Amiga et PC, puis de leurs successeurs signés Bioware ou Atari..., encore sur PC, voire sur Macintosh et désormais sur tablettes...)
Mais trêve de bavardages inutiles, voici le lien. (sur Dvice)
Bonne (re)découverte ! (Cliché en illustration tiré de l’article original proposé en lien sur Dvice)
Faire du neuf avec de l'ancien, ce n'est pas toujours bien hein ? Parfois, cependant...
Ainsi, les meilleures confitures, dit-on, mijotent dans les chaudrons les plus vieux.
Ainsi, dans un autre registre, l’auguste Kotaku chante-t-il aujourd’hui les louanges de la déclinaison version « mobile » des fameux « livres dont vous êtes le héros » (ou Ldvlh pour les intimes) sur... Iphone et sur Ipad (elle est signée Inkle studios).
Si une adaptation vidéo-ludique du genre est loin de constituer une nouveauté (déjà, hier, sur ZX Spectrum ou sur Commodore 64, il était possible de s’essayer aux joies de nombreux titres de la série...), il faut cependant saluer cet effort comme étant le plus abouti à ce jour : en effet, la série Sorcery (Sorcellerie en Français) écrite par Steve Jackson himself (oui, oui, c’est possible) se voit-elle désormais adaptée pour iOS avec de nouvelles animations qui font appel aux illustrations du livre... Pour la présentation et le blabla commercial, c’est ici que ça se passe.
Notez bien qu’une telle adaptation doit forcément correspondre à une mode printanière (ou alors le retrogaming est tout simplement entrain d’envahir l’industrie actuelle du jeu!) : en effet, voici une deuxième information qui rassurera aussi ceux qui —comme moi— n’ont pas d’i-machin.
Dans un genre légèrement différent, que vous soyez (mal)heureux utilisateur de l’OS d’Apple, de celui de Microsoft ou encore de celui de Google, ne soyez pas jaloux. Il y a de fortes chances pour que vous puissiez jouer très prochainement à Talisman (vous savez, the board game. Oui, oui, si vous avez suivi, j’en ai parlé sur ce site il y a peu de temps...)
Hélas, la version qui est adaptée par Nomad Games sous licence Games Workshop n’est pas celle des années 80 (id est la première ou la deuxième édition du jeu), mais bon, c’est mieux que rien hein ? En tous cas, pour Talisman sur i-machin, PC ou Android, c’est ici et la présentation (également sur Kotaku) est là.
Rappelons pour ceux qui auraient loupé un épisode que Hucast Games est également l'éditeur de Dux (un autre shoot'em up sorti en 2009 pour la même console et disponible au même endroit...) et qu'il s'agit d'un studio indépendant qui se spécialise dans les jeux rétro. Allez, on leur pardonne le système de précommande et on vous propose en plus leur bande-annonce alpha du jeu (elle est sortie le 24 avril...) Il s'agit comme vous allez le voir d'un titre prometteur dans le domaine du défilement vertical...
Si vous vous dites vous aussi qu’un tel nom sonne comme une charge de blindés, rassurez-vous, c’est presque normal. Le développement de Sturmwind pour feue la dernière console de Sega, c’est-à-dire la Dreamcast à 128 bits, est tout simplement allemand. Tout comme d’ailleurs la commercialisation qui est assurée ici par Redspot Games. J’ajoute que le paiement du jeu peut se faire dès aujourd’hui via Paypal ou par virement (à l’allemande, quoi...)
Bon, je vous laisse lire l’article : la présentation de Sturmwind en Français c’est ici sur Retrotaku. Et si vous en voulez plus, la vidéo de lancement, elle, se trouve ici.
Voici les caractéristiques du jeu telles qu’annoncées par les développeurs : 16 niveaux de jeu, 3 niveaux de difficulté différents, commandes configurables, position d’écran ajustable, sélection d’armes différentes, plus de 20 bosses de taille respectable, des centaines d’ennemis différents, une séquence d’intro FMV, un moteur de jeu hybride 2D/3D qui tire partie de la puissance de la console, une résolution graphique de 640 x 480 (normal), une compatibilité PAL50, PAL60, NTSC et VGA (avec un adaptateur), pas de bloquage de région, fonctionne sur toutes les Dreamcast compatibles MIL-CD (ce n’est pas un GD-Rom, compris ?), son CDDA, support joypad, stick arcade, VMU, Rumble Pack, carte SD, table des meilleurs scores mise à jour sur Internet (si connexion disponible) et système de trophées avec contenu dévérouillable (ouf !)
Il s’agit du Fignition Rève (et oui, en plus il possède un nom agréable à mes charmantes oreilles :-) Cet ordinateur révolutionnaire n’est autre qu’un micro «80’s —esque» (selon les propres termes de son inventeur, M. Julian Skidmore) néanmoins bien conçu avec la technologie des années 201x (il suffit pour en juger de considérer sa taille...)
(source : [1])
Ultime fruit d'un développement solitaire, le Rève (pour Rev. E) est la dernière incarnation de ce système comparable aux premiers micros (mais 6x à 20x plus rapide que le Jupiter Ace), désormais totalement fonctionnel et programmable.
Mais, me demanderez-vous, pourquoi aller cherche l'exemple du J.A. ? Et bien voilà, outre le fait qu'il a vraisemblablement servi de source d'inspiration, ce dernier possède un point commun avec le Rève : son très rapide Forth natif. Le Fignition est en effet programmable en dans son propre langage Forth. Il est pour cela pourvu d'une quantité de Ram suffisante (8 Ko extensibles à 32 Ko !) et d'une confortable capacité de stockage de 384 Ko (re-!)
Alimenté et mis-à-jour via un port USB (donc, facilement), le Fignition semble déjà s’adresser à tous les programmeurs qui pensent « jeux vidéo ». Après avoir notamment consulté avec délectation cette page d’exemples évocateurs, ils seront heureux d’apprendre que le Fignition génère une sortie vidéo PAL (comme à la grande époque, mais néanmoins adaptée aux écrans LCD modernes) et qu’il possède une résolution de 160 x 160 pixels (et oui, il gère aussi les graphismes bitmap...)
Mais je garde le meilleur pour la fin : pour le prix modique de £20 (vous savez, la monnaie protohistorique encore en usage sur l’Île qui se trouve en face de nous), il vous sera possible d’acquérir cette merveille si vous possédez une adresse au Royaume Uni. Ajoutez la modique somme de £2.70 si vous êtes dans l’UE ou près de Tchernobyl et le Rève sera —comme on dit là-bas— ready to cross the Channel...
Je n’oublie rien ? Ah si, voilà le lien : https://sites.google.com/site/libby8dev/home (en anglais) Enfin sachez qu'ici, à Vintage-Era, on va s'en commander un incessamment sous peu...
Ce qui est non moins intéressant --et d'une portée plus générale-- sont les réflexions que Mechner livre sur son blog à l'issue d'une mémorable séance d'archéologie numérique. Elles se terminent ainsi :
Voici --s'il en fallait encore-- une preuve supplémentaire de l'urgence réelle qu'il y a à s'occuper de la préservation du patrimoine numérique, en particulier celui des années pionnières qui précèdent la diffusion d'Internet (vers le milieu des années 1990).
Legend of Grimrock est un jeu de type dungeon crawl qui rend un vivant hommage aux titres classiques (ou old school) de la génération 16 bits comme les Dungeon Master et autres Eye of the Beholder.
Fidèle en tous points aux premiers pour ce qui est du système de jeu (on retrouve notamment les flèches directionnelles, l’accessibilité de l’équipement, et la magie obtenue en combinant des runes...) LoG se distingue néanmoins de ces jeux par sa réalisation en tous points modernes, puisqu’il ne faut pas moins de 2 Go de RAM (4 conseillés) et 512 Mo de vidéo RAM pour pouvoir y jouer (avec le support des shaders 3.0).
L'ambiance graphique et sonore sont d'ailleurs fort réussies.
Dans le jeu, un groupe de prisonniers est condamné à mort et enfermé à Grimrock (littéralement, le « rocher sinistre ») pour des crimes qu'ils peuvent ou non avoir commis : cependant, ces derniers trouvent bien vite d'antiques tunnels sous la montagne, cette dernière étant parsemée de donjons et de tombes construits par d'anciennes civilisations. Si les anti-héros veulent revoir un jour la lumière, il va donc leur falloir explorer les profondeurs du mont Grimrock et affronter les périls qu'il recèle...
Pour l’instant uniquement disponible pour Windows (XP SP3 ou plus récent), LoG coûte la modique somme de 14,95 US $. Acheté sur le site http://www.grimrock.net/ il sera fourni en téléchargement sans DRM et avec un code d’activation pour Steam, un manuel de jeu particulièrement soigné, une carte de du monde de Grimrock, une feuille quadrillée à reproduire (pour vos besoins de cartographie) et d’autres goodies...
Aventuriers, nous vous recommandons absolument ce Legend of Grimrock avant qu’il n’y en ait plus !
Le site dédié à l’exposition, qui célèbre 40 ans de plaisirs vidéo ludiques, se trouve ici et comporte un certain nombre de médias intéressants (vidéos d’interviews et images), ainsi que la possibilité de télécharger un document PDF qui présente 80 jeux toutes plateformes confondues sélectionnés par le public.
Certes, tout le monde n’aura pas l’occasion de visiter l’exposition, mais on peut en acquérir le catalogue : The Art of Video Games: From Pac-Man to Mass Effect, par Chris Melissinos (ISBN 978-1-59962-110-4), en vente ici
Ultimate Newcomer, un jeu de Cinematic Intuitive Dynamix (Hongrie) qui doit être distribué par Protovision (Allemagne), s’annonce comme le jeu de rôles classique pour ordinateurs ultime. Ce dernier bénéficie de graphismes soignés et d’un scénario épique, fruit d’un travail de... 20 années d’effort ! Évidemment, il fonctionne exclusivement sur une des plate-formes disponibles à l’époque, à savoir l’inévitable Commodore C64. Devant être disponible sur plusieurs supports, il faut noter que la version en disquettes pour lecteurs 1541 et compatibles occupe pas moins de 11 faces, soit 6 disquettes...
Pour plus d'informations, voir le site officiel du jeu : http://www.newcomer.hu/
Deux posts récents (en Anglais) abordent cet épineux (et limité) sujet. 1— il s’agit d’un genre de jeux essentiellement rétro qui refuse de mourir, mais qui a bel et bien été oublié par l’industrie depuis les premières années 200x (Gradius V), voire depuis la fin des années 199x ; 2— il s’agit en outre de le considérer sur une console de jeux largement sous-estimée (elle est, pour l’instant, la mal-aimée de la famille Nintendo), mais qui n’est certainement pas la plate-forme idéale pour les « tirs vus du dessus » (ou du côté, d’ailleurs). Pour vous faire une idée rapide sur la question, “Gamecube Shoot Em’ Ups” est à lire ici, et “GameCube Shmups” est à lire ici.
Bénéficiant d’un moteur 3D entièrement nouveau (et de la puissance des systèmes actuels), 0 A.D. affiche pour l’heure des graphismes somptueux, avec de nombreux effets (notamment atmosphériques) et la possibilité de gérer un nombre très important d’unités (troupes, mais aussi animaux sauvages, engins de guerre, etc.), de jouer à plusieurs, et de contrôler de manière « réaliste » la population de pas moins de six grandes civilisations anciennes. Pour plus d’informations, nous vous invitons vivement à consulter la F.A.Q. officielle du jeu disponible ici.
L’exposition annuelle Famicase est devenue une institution au pays du Soleil levant. Son concept, simple et efficace, et son succès croissant l’ont amenée à se répéter une nouvelle fois, du 1er au 30 mai 2010.
Pour participer à cet événement placé sous l’égide de la boutique Meteor (une game culture shop orchestrée par Satoshi Sagagami), des artistes et designers japonais doivent concevoir une cartouche ROM de jeu pour Famicom (L’équivalent de la console 8 bits NES).
En parcourant leurs dernières créations, vous découvrirez à la fois des œuvres d’art profondément originales, mais aussi des jeux d’exception qui ont pour points communs de —1. Ne pas exister, et —2. concilier humour et imagination.
Découvrez les cartouches de Famicase à l’adresse http://famicase.com/
Vous connaissez Rogue ? Ou peut-être, Gateway to Apshai (Epyx) ? Ce genre de jeu, immense et toujours apprécié, n’avait pas connu de réelle innovation depuis un long moment. C’est chose faite avec Wayfarer : ce jeu prometteur est décrit par son auteur (l’artiste Benhem) comme « une tentative de fusionner le style graphique gros pixels 2D old-school avec la perspective 3D »(A developing Roguelike written in Processing: an attempt to fuse old-school chunkstyle 2D graphics with 3D perspective.).
À découvrir immédiatement ici (disponible en ligne ou en téléchargement pour Windows, Linux 32 bits et Mac OS X).
atariarchives.org offre de consulter une version complète en ligne de l’excellent livre de Tim Hartnell : Creating Adventure Games On Your Computer (1983). En Anglais, ce « manuel » est entièrement consacré à la programmation de jeux d’aventure (plus précisément de « fiction interactive ») en BASIC sur tout micro-ordinateur pourvu d’au moins 24 Ko de RAM (!).
La liste des machines plus particulièrement ciblées comprend : Apple II et IIe (et compatibles), Atari, Coleco ADAM, Commodore 64, IBM PC (et compatibles), Texas Instruments TI 99/4a (avec le module BASIC étendu), TRS-80 Modèles 1, 2, 3, et 100, TRS-80 Color Computer (CoCo) et enfin, VIC 20. En outre, des instructions de conversion des programmes sont fournies pour les BASIC Microsoft.
L'ouvrage se trouve ici : bonne lecture !
His Dark Majesty est un nouveau jeu de stratégie tour par tour (à l’ancienne), qui s’inspire de Advance War et de Battle of Wesnoth (selon son auteur).
Les graphismes sont très soignés (avec une introduction qui tire pleinement parti des puces de l'Atari) et les premiers commentaires hautement favorables !
À découvrir sans tarder ici.
(Téléchargement gratuit. En Anglais, nécessite 64K de RAM et un ordinateur Atari PAL ou un émulateur Atari 8 bits.)
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