- BASIC (acronyme de Beginner’s All-purpose Symbolic Instruction Code soit « Code d’instructions symboliques à usage multiple pour débutant ») : langage de programmation interprété par un ordinateur, généralement disponible sur une mémoire de masse (cassette ou disquette), puis en mémoire morte (ROM) sur les micro-ordinateurs conçus et commercialisés pendant les années 1970-1980 (les BASIC les plus populaires étaient alors signés Microsoft). Le premier langage BASIC date de 1959 et a été conçu aux États-Unis. Sur les machines les moins onéreuses, dépourvues de système d’exploitation, le contrôle des périphériques à l’aide d’instructions en langage BASIC remplaçait ce dernier. Au tout début des années 1980, le BASIC eut un concurrent éphémère avec le langage FORTH, plus rapide, mais celui-ci ne parvint jamais réellement à s’imposer.
- Baud : unité de mesure du nombre de symboles (habituellement des caractères ASCII) transmissibles par seconde. La vitesse de transmission des premiers modems était indiquée en Bauds (ex : vitesse de 9600 Bauds). Plus précise, la mesure du nombre de bits par seconde lui a succédé dans l’usage (la transmission d’un caractère correspondant à 8, 16 ou 32 bits).
- Bit (abr., masc., pl. bits) : désigne couramment la plus petite unité d’information manipulable par un calculateur numérique. Noté b (minuscule), bit signifie binary digit, soit chiffre binaire (0 ou 1).
Un bit peut valoir 0 ou 1 (2). 2 bits peuvent valoir 00, 01, 10 ou 11 (2*2). 3 bits peuvent valoir 000, 001, 010, 100, 011, 110, 111 ou 101 (2*2*2). Etc. Par extension, le nombre de bits est une pseudo-unité de mesure :
- — de la génération d’un matériel : le nombre d’unités pouvant être traitées simultanément par un processeur est utilisé pour indiquer la génération à laquelle appartient ce dernier : 8 bits (256), 16 bits (32768), 32 bits, ...
- — des capacités graphiques : le nombre de couleurs qui peuvent être affichées simultanément à l’écran est également donné en bits.
- Byte (n. masc. anglais) : voir Octet.
- Commodore Business Machines (CBM) : constructeur nord-américain du micro-ordinateur Commodore 64, le système 8 bits le plus vendu au monde (près de 20 000 000 d’unités produites de 1982 jusqu’au début des années 1990).
- Disque dur : notez qu’il n’y a plus de guillemets autour de cette expression imagée jadis littéralement traduite de l’américain hard disk ou d’ailleurs —sous sa forme complète— hard disk drive. Le disque «dur» que nous connaissons depuis années 1980 jusqu’à présent (bien qu’il soit désormais en voie de remplacement par les mémoires flash) n’est «dur» que par rapport à cet autre disque magnétique «mou» qu’est la disquette 8’’ ou 5,25’’.
- Interface : système intermédiaire qui permet l’interaction de deux composantes, soit l’homme et la machine (clavier, souris, programme dit à « interface graphique » ou à « lignes de commandes »), soit un ordinateur et un périphérique qu’on lui adjoint (interface série reliant un ordinateur à une imprimante, etc.)
- Mémoire de masse : mémoire physique inerte (externe) et non-volatile dédiée au stockage d’informations. Terme générique qui comprend à la fois les disquettes, bandes magnétiques et disques durs.
- Micro-processeur (Anglais : Computing Processor Unit, abr. CPU) : processeur (fonction.) dont les composants sont regroupés en un seul circuit intégré. Dans un ordinateur, il exécute les instructions et traite les données des programmes qui lui sont fournis. La plupart des microprocesseurs utilisés dans les micro-ordinateurs ou ordinateurs personnels des années 1980 ont été développés pendant la seconde moitié de la décennie précédente :
Date | Nom | Fabricant | Horloge | Géométrie | Nombre de transistors |
---|---|---|---|---|---|
1971 | 4004 | Intel | 740 kHz | 10 µm | 2250 |
1972 | 8008 | Intel | 500 kHz | 10 µm | 3500 |
1974 | 6800 | Motorola | 2 MHz | - | 4100 |
1974 | 8080 | Intel | 2 MHz | 6 µm | 6000 |
1974 | 1802 | RCA | 3.2 MHz | 5 µm | 5000 |
1974 | TMS-1000 | Texas Inst. | 400 kHz | 8 µm | 8000 |
1975 | 6502 | MOS Techno. | 1 MHz | - | 4000 |
1976 | Z-80 | Zilog | 2 MHz | 4 µm | 8500 |
1976 | 8085 | Intel | 5 MHz | 3 µm | 6500 |
1976 | TMS-9900 | Texas Inst. | 3.3 MHz | - | 8000 |
1977 | 6100 | Intersil | 4 MHz | - | 20000 |
1978 | 8086 | Intel | 5 MHz | 3 µm | 29000 |
1978 | 6801 | Motorola | - | 5 µm | 35000 |
1979 | Z-8000 | Zilog | - | - | 17500 |
1979 | 8088 | Intel | 5 MHz | 3 µm | 29000 |
1979 | 6809 | Motorola | 1 MHz | 5 µm | 40000 |
1979 | 68000 | Motorola | 8 MHz | 4 µm | 68000 |
Source : Wikipédia, article « Microprocesseur ».
- MSX : standard de micro-informatique conçu par une alliance entre plusieurs constructeurs japonais et l’américain Microsoft ; son inventeur est l’ingénieur de Matsushita Kazuhiko Nishi. Selon ce dernier, le sigle signifie Machines with Software eXchangeability. D’autres interprétations contemporaines du sigle ont été MicroSoft eXtended (version officiellement soutenue par Microsoft jusqu’en 1986) ou Matsushita Sony eXtended.
- Octet : l’octet (suite de huit chiffres binaires ou 8 bits) est l’unité de mesure de la mémoire en informatique. Un octet permet d’écrire 28, soit 256 valeurs différentes, numérotées de 0 à 255. Un caractère alphanumérique, par exemple, est codé par un nombre à huit bits.
Les quantités de mémoire (qu'il s'agisse de mémoire vive, de masse, ou de mémoire morte) sont comptées en multiples d'octets : à l'origine, et pour s'approcher des habituelles puissances de dix (milliers, millions...), les informaticiens ont choisi le multiple 210. Ainsi,
1 kilo-octet (ko) = 1 024 octets (210),
1 mégaoctet (Mo) = 1 024 ko = 1 048 576 octets (220),
1 gigaoctet (Go) = 1 024 Mo = 1,073 milliard d'octets (230),
1 téraoctet (To) = 1 024 Go = 1 099,512 milliards d'octets (240),
1 pétatoctet (Po) = 1 024 To = 1 259 000 milliards d'octets (250).
Depuis la fin des années 1990 environ, le marketing a cependant poussé les fabriquants de matériel à « arrondir » abusivement à leur profit les quantités de mémoire disponibles : ainsi, la capacité annoncée pour un disque dur ou pour un dévédérom peut en réalité excéder sa capacité réelle, sans compter la perte naturelle liée au formatage. Fort heureusement à ce jour, les systèmes d’exploitation continuent pour leur part d’afficher une valeur juste pour les multiples d’octets.
Et non, Bill Gates n'aurait jamais prononcé la célèbre phrase affirmant que «640 Ko suffiront à tout le monde»...
- Ordinateur : nom français proposé au service promotion générale publicité de l’entreprise IBM France en 1955 par Jaques Perret, alors professeur de philologie latine à la Sorbonne (Paris), pour traduire l’Anglais computer (jusque là, le terme « calculateur » était en utilisé). Le substantif, choisi dans le dictionnaire Littré, y est défini ainsi : « Dieux mettant de l’ordre dans le monde ».
- Périphérique : matériel optionnel qui permet à un ordinateur d’exécuter de nouvelles tâches, sans être pour autant nécessaire à son fonctionnement (ex. : souris, tablette graphique, imprimante, mémoire de masse, etc.)
- Pixel : abbréviation de Pi(cture) El(ement) ; désigne les caractères graphiques que peut afficher un micro-ordinateur. Le nombre de pixels maximum qui peuvent être affichés en largeur et en hauteur permet de mesurer la résolution d’affichage (ou « résolution écran » d’un ordinateur.
- RAM : abréviation de Random Access Memory ou mémoire vive, accessible en lecture et en écriture, c’est une mémoire volatile dont le contenu est perdu lorsqu’on éteint l’ordinateur.
- ROM : abréviation de Read Only Memory, ou mémoire morte, accessible seulement en lecture de manière directe. Cette mémoire servait notamment pour stocker de manière permanente le système d’exploitation ou le langage BASIC de certains micro-ordinateurs.
- RS-232 : norme de communication série, asynchrone et duplex utilisant trois fils minimum et définie à partir d’un protocole standardisé en 1962 aux États-Unis. Sa déclinaison la plus répandue est RS-232C et date de 1969. Sur les ordinateurs personnels des années 1980-1990 les « port série » fonctionnent selon cette norme. Ils ont peu à peu été remplacés par les ports USB.