L'existence de la PlayStation est due à la volonté, dès 1986, de Nintendo de doter sa console (Super Famicom) d'un lecteur de CD-Rom. Reprenant le travail effectué sur ce projet et abandonné par Nintendo, Sony décide dès 1993 de commercialiser sa propre console de jeux. La console est lancée au Japon le 3 décembre 1994, le 9 septembre 1995 aux États-Unis et le 29 septembre 1995 en Europe. Le 18 mai 2004, soit près de dix ans après le lancement de celle-ci, Sony annonce avoir distribué 100 millions de consoles dans le monde et plus de 962 millions de jeux pour PlayStation.
Fin septembre 2000, la PlayStation est transformée en PSone, une version réduite de la console, tant pour son facteur de forme que pour sa masse, grâce à une meilleure intégration et à une miniaturisation plus poussée de ses composants. Ce faisant, Sony inaugure la pratique consistant à réviser significativement l’architecture matérielle d’une console pour en réduire le coût de fabrication durant la vie commerciale de celle-ci : le procédé est ensuite systématiquement utilisé par le constructeur pour ses consoles suivantes et sera repris par Microsoft pour sa gamme XBox à partir de la 360. Grâce à l’ajout d’un écran directement attaché à celle-ci, la PSone se veut en outre portable.
1. Caractéristiques techniques
- Processeur principal (architecture 32 bits RISC)
- MIPS R3000A cadencé à 33,8688 MHz (MIPS Technologies)
- Puissance de calcul de 30 MIPS
- Bande passante Bus à 132 Mbit/s
- Cache d'instruction de 4 kio
- Mémoire cache de 1 kio (non associatif, juste 1 024 octets de SRAM)
- Moteur de transformation géométrique intégré (affichage 3D) avec une puissance de calcul de 66 MIPS capable d'afficher 360 000 polygones bruts par seconde et 180 000 polygones texturés et éclairés par seconde.
- Moteur de décompression de données intégré (affichage vidéo) compatible MJPEG (il faut une carte additionnelle sur Saturn) et H.261 avec une puissance de calcul de 80 MIPS.
- Processeur graphique (affichage 2D et effets)
- maximum de 16,7 millions de couleurs ;
- résolutions de 256 x 224 à 640 x 480 pixels ;
- frame buffer ajustable ;
- profondeur maximale de couleur de 24 bits ;
- gestion de jusqu'à 4000 sprites 8 x 8 pixels avec échelle et rotation individuelle ;
- émulation de fonds simultanés (pour le défilement) ;
- ombrage plat ou Gouraud, et texture-mapping.
- Processeur sonore
- 24 canaux ADPCM
- Fréquence d'échantillonnage de 44,1 kHz, en 16 bits, stéréo.
- encodage 4 bits
- Lecture de pistes CD-Audio
- Mémoire
- RAM principale : 2 Mio ;
- RAM vidéo : 1 Mio ;
- ROM : 512 kio (taille du BIOS)
- RAM son : 512 kio ;
- mémoire CD-ROM : 32 kio ;
- système de calcul de la ROM : 512 kio ;
- support de cartes mémoires avec une EEPROM de 128 ko.
- Lecteur CD-ROM
- double vitesse, avec une vitesse de transfert de données de 300 kio/s (2x);
- XA conforme au Mode 2 ;
- CD-DA (CD-Digital Audio).
2. Versions / modèles de la console
Le modèle d’une console PlayStation est indiqué à la fois sur sa boîte cartonnée et sous la console elle-même. Par exemple : SCPH-1002 (voir la photographie ci-dessous), SCPH-5502, SCPH-7500 ou encore SCPH-9001.
Le premier chiffre correspond à la série, de 1 à 9, et indique donc la date de fabrication et de commercialisation.
Le deuxième chiffre est un numéro interne (de révision mineure de la série ? On trouve chronologiquement 0, 5 et 9).
Le dernier chiffre du modèle indique la région, et en fonction de celle-ci, le type de sortie vidéo et le voltage accepté en entrée :
- 0 pour un modèle original (japonais)
- 1 pour les USA / Canada (ROM de démarrage en anglais, NTSC: région U / C, vidéo NTSC, 110 ; V PSU)
- 2 pour Europe / Australie / PAL (ROM en anglais, région PAL, vidéo PAL, 220-240 ; V PSU)
- 3 pour l’Asie (ROM d’amorçage en anglais, NTSC : région J, vidéo NTSC, large plage 110-240 ; V PSU)
Outre les ports pour contrôleurs et cartes mémoire, La PlayStation dispose d’une sortie directe A / V , d’un port parallèle et d’un port série, mais les premiers modèles (jusqu’à SCPH-5x) disposent d’une sortie S-Video. En outre, les ports parallèle/série finiront par être masqués/supprimés, tandis que la distanciation sonore sera ajoutée pour plus d’effet dans les jeux. Enfin, à partir de SCPH-75x, la technologie DualShock devient le défaut pour les contrôleurs fournis avec la console tandis que ce n’est pas le cas avant.
Les versions SCPH-5x, puis SCPH-7x et enfin SCPH-9x correspondent aux révisions matérielles importantes qui visent d'abord à corriger certains défauts (notamment avec le lecteur de disque optique CD-Rom, fragile et peu fiable), puis à réduire le coût de fabrication grâce à une meilleure intégration et à la suppression de composants/ports/fonctions jugés obsolètes. Il est évident à ce titre que la PSone finale, dernier avatar de la console largement revue pour l'occasion (et dont la version a été renumérotée SCPH-100, SCPH-101, SCPH-102 ou SCPH-103), possède le meilleur facteur de forme, notamment rendu possible par une alimentation devenue externe.
Enfin, certains modèles spéciaux de PlayStation possèdent une référence commençant par DLT-H1x, DLT-H2x et DLT-H3x.
3. Jeux
La PlayStation est une des machines qui a connu le plus grand nombre de sorties de titres de l’histoire du jeu vidéo. S’il ne fallait en citer qu’un, le jeu le plus emblématique de cette console est probablement Final Fantasy VII, un RPG japonais de Square qui profite de la 3D temps réel en exploitant les capacités de la console de Sony pour proposer une immersion du joueur inégalée auparavant, allant —au dire de certains— jusqu’à redéfinir le genre.
Parmi les autres franchises contribuant à son succès, il faut évidemment citer Castlevania, avec l’épisode Symphony of the Night sorti en 1997, ou encore Metal Gear Solid et Silent Hill, tous publiés par Konami, un des éditeurs phares sur cette console.
De très nombreuses adaptations d’arcade de qualité sont également disponibles sur cette plateforme, avec des titres tels que les Metal Slug, Tekken, Strider 2, les Strikers 1945 ou encore Ray Crisis.
La console vit aussi sortir des adaptations de jeux développés pour les ordinateurs PC en occident, comme Tomb Raider, les deux premiers jeux d’aventure Point’n Click de la série Broken Sword, le jeu de stratégie en temps réel Warcraft 2 ou encore l’ARPG Diablo (ces deux derniers de Blizzard).
Enfin, nombre de créations (originales ou non) contribuèrent à sa réputation, comme par exemple, sans ordre ni préférence particuliers, Einhänder, Spyro, MediEvil, Parasite Eve, Suikoden, Valkyrie Profile, Clock Tower, Resident Evil, Ridge Racer, Need for Speed, Dragon Quest sans oublier les titres adaptés de manga ou d’animé japonais (Hunter X Hunter, Macross, Space Battleship Yamato, Yu Gi Oh...).
4. Liens
- Le site PSX Datacenter offre de nombreuses ressources pour la PlayStation : http://www.psxdatacenter.com/
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