Si vous vous dites vous aussi qu’un tel nom sonne comme une charge de blindés, rassurez-vous, c’est presque normal. Le développement de Sturmwind pour feue la dernière console de Sega, c’est-à-dire la Dreamcast à 128 bits, est tout simplement allemand. Tout comme d’ailleurs la commercialisation qui est assurée ici par Redspot Games. J’ajoute que le paiement du jeu peut se faire dès aujourd’hui via Paypal ou par virement (à l’allemande, quoi...)
Bon, je vous laisse lire l’article : la présentation de Sturmwind en Français c’est ici sur Retrotaku. Et si vous en voulez plus, la vidéo de lancement, elle, se trouve ici.
Voici les caractéristiques du jeu telles qu’annoncées par les développeurs : 16 niveaux de jeu, 3 niveaux de difficulté différents, commandes configurables, position d’écran ajustable, sélection d’armes différentes, plus de 20 bosses de taille respectable, des centaines d’ennemis différents, une séquence d’intro FMV, un moteur de jeu hybride 2D/3D qui tire partie de la puissance de la console, une résolution graphique de 640 x 480 (normal), une compatibilité PAL50, PAL60, NTSC et VGA (avec un adaptateur), pas de bloquage de région, fonctionne sur toutes les Dreamcast compatibles MIL-CD (ce n’est pas un GD-Rom, compris ?), son CDDA, support joypad, stick arcade, VMU, Rumble Pack, carte SD, table des meilleurs scores mise à jour sur Internet (si connexion disponible) et système de trophées avec contenu dévérouillable (ouf !)
Il s’agit du Fignition Rève (et oui, en plus il possède un nom agréable à mes charmantes oreilles :-) Cet ordinateur révolutionnaire n’est autre qu’un micro «80’s —esque» (selon les propres termes de son inventeur, M. Julian Skidmore) néanmoins bien conçu avec la technologie des années 201x (il suffit pour en juger de considérer sa taille...)
(source : [1])
Ultime fruit d'un développement solitaire, le Rève (pour Rev. E) est la dernière incarnation de ce système comparable aux premiers micros (mais 6x à 20x plus rapide que le Jupiter Ace), désormais totalement fonctionnel et programmable.
Mais, me demanderez-vous, pourquoi aller cherche l'exemple du J.A. ? Et bien voilà, outre le fait qu'il a vraisemblablement servi de source d'inspiration, ce dernier possède un point commun avec le Rève : son très rapide Forth natif. Le Fignition est en effet programmable en dans son propre langage Forth. Il est pour cela pourvu d'une quantité de Ram suffisante (8 Ko extensibles à 32 Ko !) et d'une confortable capacité de stockage de 384 Ko (re-!)
Alimenté et mis-à-jour via un port USB (donc, facilement), le Fignition semble déjà s’adresser à tous les programmeurs qui pensent « jeux vidéo ». Après avoir notamment consulté avec délectation cette page d’exemples évocateurs, ils seront heureux d’apprendre que le Fignition génère une sortie vidéo PAL (comme à la grande époque, mais néanmoins adaptée aux écrans LCD modernes) et qu’il possède une résolution de 160 x 160 pixels (et oui, il gère aussi les graphismes bitmap...)
Mais je garde le meilleur pour la fin : pour le prix modique de £20 (vous savez, la monnaie protohistorique encore en usage sur l’Île qui se trouve en face de nous), il vous sera possible d’acquérir cette merveille si vous possédez une adresse au Royaume Uni. Ajoutez la modique somme de £2.70 si vous êtes dans l’UE ou près de Tchernobyl et le Rève sera —comme on dit là-bas— ready to cross the Channel...
Je n’oublie rien ? Ah si, voilà le lien : https://sites.google.com/site/libby8dev/home (en anglais) Enfin sachez qu'ici, à Vintage-Era, on va s'en commander un incessamment sous peu...
Ce qui est non moins intéressant --et d'une portée plus générale-- sont les réflexions que Mechner livre sur son blog à l'issue d'une mémorable séance d'archéologie numérique. Elles se terminent ainsi :
Voici --s'il en fallait encore-- une preuve supplémentaire de l'urgence réelle qu'il y a à s'occuper de la préservation du patrimoine numérique, en particulier celui des années pionnières qui précèdent la diffusion d'Internet (vers le milieu des années 1990).
Legend of Grimrock est un jeu de type dungeon crawl qui rend un vivant hommage aux titres classiques (ou old school) de la génération 16 bits comme les Dungeon Master et autres Eye of the Beholder.
Fidèle en tous points aux premiers pour ce qui est du système de jeu (on retrouve notamment les flèches directionnelles, l’accessibilité de l’équipement, et la magie obtenue en combinant des runes...) LoG se distingue néanmoins de ces jeux par sa réalisation en tous points modernes, puisqu’il ne faut pas moins de 2 Go de RAM (4 conseillés) et 512 Mo de vidéo RAM pour pouvoir y jouer (avec le support des shaders 3.0).
L'ambiance graphique et sonore sont d'ailleurs fort réussies.
Dans le jeu, un groupe de prisonniers est condamné à mort et enfermé à Grimrock (littéralement, le « rocher sinistre ») pour des crimes qu'ils peuvent ou non avoir commis : cependant, ces derniers trouvent bien vite d'antiques tunnels sous la montagne, cette dernière étant parsemée de donjons et de tombes construits par d'anciennes civilisations. Si les anti-héros veulent revoir un jour la lumière, il va donc leur falloir explorer les profondeurs du mont Grimrock et affronter les périls qu'il recèle...
Pour l’instant uniquement disponible pour Windows (XP SP3 ou plus récent), LoG coûte la modique somme de 14,95 US $. Acheté sur le site http://www.grimrock.net/ il sera fourni en téléchargement sans DRM et avec un code d’activation pour Steam, un manuel de jeu particulièrement soigné, une carte de du monde de Grimrock, une feuille quadrillée à reproduire (pour vos besoins de cartographie) et d’autres goodies...
Aventuriers, nous vous recommandons absolument ce Legend of Grimrock avant qu’il n’y en ait plus !
Le site dédié à l’exposition, qui célèbre 40 ans de plaisirs vidéo ludiques, se trouve ici et comporte un certain nombre de médias intéressants (vidéos d’interviews et images), ainsi que la possibilité de télécharger un document PDF qui présente 80 jeux toutes plateformes confondues sélectionnés par le public.
Certes, tout le monde n’aura pas l’occasion de visiter l’exposition, mais on peut en acquérir le catalogue : The Art of Video Games: From Pac-Man to Mass Effect, par Chris Melissinos (ISBN 978-1-59962-110-4), en vente ici
Ultimate Newcomer, un jeu de Cinematic Intuitive Dynamix (Hongrie) qui doit être distribué par Protovision (Allemagne), s’annonce comme le jeu de rôles classique pour ordinateurs ultime. Ce dernier bénéficie de graphismes soignés et d’un scénario épique, fruit d’un travail de... 20 années d’effort ! Évidemment, il fonctionne exclusivement sur une des plate-formes disponibles à l’époque, à savoir l’inévitable Commodore C64. Devant être disponible sur plusieurs supports, il faut noter que la version en disquettes pour lecteurs 1541 et compatibles occupe pas moins de 11 faces, soit 6 disquettes...
Pour plus d'informations, voir le site officiel du jeu : http://www.newcomer.hu/
Deux posts récents (en Anglais) abordent cet épineux (et limité) sujet. 1— il s’agit d’un genre de jeux essentiellement rétro qui refuse de mourir, mais qui a bel et bien été oublié par l’industrie depuis les premières années 200x (Gradius V), voire depuis la fin des années 199x ; 2— il s’agit en outre de le considérer sur une console de jeux largement sous-estimée (elle est, pour l’instant, la mal-aimée de la famille Nintendo), mais qui n’est certainement pas la plate-forme idéale pour les « tirs vus du dessus » (ou du côté, d’ailleurs). Pour vous faire une idée rapide sur la question, “Gamecube Shoot Em’ Ups” est à lire ici, et “GameCube Shmups” est à lire ici.
Bénéficiant d’un moteur 3D entièrement nouveau (et de la puissance des systèmes actuels), 0 A.D. affiche pour l’heure des graphismes somptueux, avec de nombreux effets (notamment atmosphériques) et la possibilité de gérer un nombre très important d’unités (troupes, mais aussi animaux sauvages, engins de guerre, etc.), de jouer à plusieurs, et de contrôler de manière « réaliste » la population de pas moins de six grandes civilisations anciennes. Pour plus d’informations, nous vous invitons vivement à consulter la F.A.Q. officielle du jeu disponible ici.
L’exposition annuelle Famicase est devenue une institution au pays du Soleil levant. Son concept, simple et efficace, et son succès croissant l’ont amenée à se répéter une nouvelle fois, du 1er au 30 mai 2010.
Pour participer à cet événement placé sous l’égide de la boutique Meteor (une game culture shop orchestrée par Satoshi Sagagami), des artistes et designers japonais doivent concevoir une cartouche ROM de jeu pour Famicom (L’équivalent de la console 8 bits NES).
En parcourant leurs dernières créations, vous découvrirez à la fois des œuvres d’art profondément originales, mais aussi des jeux d’exception qui ont pour points communs de —1. Ne pas exister, et —2. concilier humour et imagination.
Découvrez les cartouches de Famicase à l’adresse http://famicase.com/
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