Pour fêter dignement l’événement, Taïto —qui à l’instar des candidats aux élections américaines n’est pas incorruptible du tout, non Môssieu— Taïto, donc, a accepté de l’argent de Sonynous prépare un gros package (de noël ?) spécial gogos, avec tout plein du carton et du papier à l’intérieur. Et presqu’une dizaine de galettes aussi... Bref, si vous ne savez absolument pas quoi faire de vos 135 prochains EUR, si vous avez décidé de vous offrir trois posters en couleurs, une boîte cartonnée et 200 g. de plastique à ce prix-là (coût réel : env. 2,00 USD, mais je suis sans doute mauvaise langue, les posters seront sur papier glacé...), ou encore, si vous voulez acheter exactement «rien de nouveau pour plus cher que quand c’est sorti», alors n’hésitez pas. Foncez et donnez-moi votre argent. Et n’achetez pas la releaseàgogo de Taïto. De toutes manières, elle sera strictement réservée à nos amis nippons et en plus, seulement à ceux qui ont une PS4. (Ouahahah : la PS4, la console sans jeux qui est remplacée par la Pro... Non mais !)
C’est ici qu’on en cause et qu’on y cause pas français du tout : http://www.famitsu.com/news/201611/04119844.html —voilà, et en plus je rappelle que ça va tourner sur PS4 la console préférée des blaireaux... Conclusion : à vos brosses ! Et n’oubliez pas de tirer la chasse...
C’est ainsi qu’on peut définir Kingdom New Lands (plus riche que le déjà excellent Kingdom).
Sa jouabilité unique est tout entière basée sur l'exploitation d'une vue à défilement latéral : dans cet univers 2D, fait de forêts, de landes et de marécages, vous contrôlez un roi ou une reine, fier cavalier solitaire qui a choisi cette contrée inhospitalière pour y établir son royaume. Mais rien n'est jamais facile...
En effet, chaque nuit (ou presque), un ou deux portails (situés aux extrémités de la contrée) s'ouvrent et déversent leur lot de noirs esprits avides de destruction. Pour résister à ces hordes maudites, il vous faut dépenser avec parcimonie un or difficilement acquis. KNL est aussi fondé sur des choix difficiles : préférerez-vous recruter des villageois ? Former des archers ? Des maçons ? Ou des paysans, voire des chevaliers ? La construction d'indispensables fortifications, qui coûte déjà fort cher, devra être accompagnée d'améliorations technologiques : grâce à celles-ci votre modeste royaume progressera et vous pourrez remplacer la simple palissade de bois des débuts par de solides murailles de pierre. Mais, celles-ci suffiront-elles à arrêter la prochaine attaque ?
Parfaitement animés, le décor en pixel art et les créatures qui le peuplent (certaines évoqueront quelques souvenirs chez les amateurs de Miyazaki...) sont splendides. Et c’est tant mieux, car vous devrez parcourir votre royaume maintes fois en large pour pouvoir espérer survivre à la prochaine lune rouge...
Mais si, par chance, vous appréciez comme nous le Commodore 64 (ordinateur 8 bits autrement connu sous les acronymes CBM 64 ou C64), l’art ASCII et donc, inévitablement, le PETSCII, c’est-à-dire la forme extrême de ces deux accomplissement majeurs de l’Humanité au faîte de la Civilisation ; si de plus vous êtes lecteur assidu de Lovecraft, alors ne cherchez plus ! Nous avons trouvé ce qu’il vous faut, et ce qu’il vous faut se trouve là...
Voyez aussi la page consacrée à H. P. Lovecraft in Text Mode, un projet de livre illustré par Raquel Meyers (en Anglais).
Bon, je m'emporte. Que dire du résultat ? Comme toute bouillie, certes colorée, Nidhogg est par définition peu ragoûtant, du moins tant qu'on n'y a pas goûté... Mais, vous vous resservirez. En deux mots, Nidhogg est à la fois brutal et subtil. Mais jugez plutôt par vous-même...
Programmé par Messhof et mis en musique par Daedelus, ce jeu attend inlassablement tous les valeureux meurtriers du clavier prêts à s’affronter sans relâche (de préférence en duo) pour gagner, enfin, le droit d’être enfin dévorés par le dragon féroce. Couronné (notamment) par «le prix de la conception de jeu au IndieCade 2013» (© Wikipédia, 2014 ? Mieux vaut être prudent...) Nidhogg game est en vente ici et vous en trouverez une présentation sérieuse et complète ici (Tiens je viens de comprendre pourquoi le design de ce jeu me plaît tant : par la taille de ses pixels, le choix des couleurs retenues, la fluidité et la brutalité de son animation, Nidhogg ressemble plus particulièrement à un jeu pour Atari 800 : ceux qui en ont possédé un savent quel plaisir quasi immédiat un tel jeu peut procurer...)
http://35summers.org/2010/01/05/the-museum-of-soviet-video-games/
À sa lecture, on peut légitimement douter, cependant, que les machines présentées aient été fabriquées il y a 35 étés seulement :-)
Il s’en est allé comme il avait écrit sa vie durant, caché en pleine vue[1].
Avant tout un peintre de l'impitoyable beauté (cruauté ?) du Monde, Jack Vance a disparu voici quelques jours. Les profanes le connaissent probablement pour son cycle de Tschaï, les autres le chérissent pour l'une ou l'autre de ses (nombreuses) histoires.
Ce grand Monsieur avait le verbe haut, les mots soigneusement pesés et l'esprit d'un original, vif et curieux. Surtout, il savait formidablement écrire : ce qui place ses écrits très loin au-delà des limites conventionnelles des genres de la S.-F. ou du fantastique...
Le 26 mai 2013, la littérature américaine —que dis-je, occidentale— moderne a perdu un de ses meilleurs auteurs, comme en témoignait superbement en 2009 l’article du NYT en lien ci-dessus.
... En Français et sur France Culture, c'est ici :
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(première diffusion : 19.01.2013 - 21:01 ; 58 min. Golden age Comic Book Stories (nouvelle adresse) : [1])
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