Un bref message pour relayer l’information qui nous parvient de bonne source...
Le 5e Colloque national du Conservatoire National du Jeu Vidéo (CNJV), association à but non lucratif présidée par Bertrand Brocard (le fondateur de CobraSoft !), aura lieu le samedi 2 décembre 2023, dans le cadre exceptionnel du Forum des images, à Paris.
Cette 5e édition sera consacrée à l'évolution de la programmation dans les jeux vidéo, des origines à aujourd'hui, notamment en présence des « anciens » du jeu vidéo français.
Pour plus d'informations : https://www.cnjv.fr/
Il se trouve que les micros 8 bits préférés de Bill —du moins avant qu’il ne se tourne vers le PC d’IBM, puis qu’il se lance dans la menuiserie— viennent justement d’avoir droit à un «nouveau» jeu, sorti en format numérique au début de l’été, mais sur support physique seulement début octobre. Sobrement intitulé Transball (ceci est sans rapport aucun avec l’actualité cinématographique d’un genre particulier), ce Trust à la sauce nipponne paraît constituer un agréable défouloir (nous n’y avons pas joué). En tous cas, le packaging est résolument vintage...
Pour pouvoir lancer Transball sur votre machine personnelle, il vous faudra 64 Ko de RAM et un peu moins de 200 balles (ou 30 EUR), livraison comprise. Le reste se passera ici, sur le site du MSX Shop Repro Factory.(Et ils ont aussi Uridium sur MSX, si si...)
Cette cartouche de Binary Star Software / Chris Malcom, outre le fait qu’elle ne dément pas le goût de nos voisins préférés d’outre-Manche pour le strass et les paillettes, ravira les adeptes du Père noël, puisqu’elle contient pas moins de 4 jeux classiques revampés à la mode «bonnets rouges et boules qui brillent»... Pour un peu moins d’une trentaine d’euros (port compris vers le continent) vous pouvez donc vous procurer un avant-goût des fêtes de fin d’année, sans le rouge et le vert, puisque —rappelons-le— l’écran de la Vectrex est plutôt monochrome (enfin, si l’on excepte l’overlay qui est là pour cacher la misère et lui conférer un aspect rétro-futuriste que la console de MB avait d’ailleurs déjà à sa sortie, en 1982...) Mais, comme le dit un vieux proverbe provençal en vectoriel c’est plus joli !...
C'est ici : http://www.binarystarsoftware.com/?page_id=321
Pour fêter dignement l’événement, Taïto —qui à l’instar des candidats aux élections américaines n’est pas incorruptible du tout, non Môssieu— Taïto, donc, a accepté de l’argent de Sonynous prépare un gros package (de noël ?) spécial gogos, avec tout plein du carton et du papier à l’intérieur. Et presqu’une dizaine de galettes aussi... Bref, si vous ne savez absolument pas quoi faire de vos 135 prochains EUR, si vous avez décidé de vous offrir trois posters en couleurs, une boîte cartonnée et 200 g. de plastique à ce prix-là (coût réel : env. 2,00 USD, mais je suis sans doute mauvaise langue, les posters seront sur papier glacé...), ou encore, si vous voulez acheter exactement «rien de nouveau pour plus cher que quand c’est sorti», alors n’hésitez pas. Foncez et donnez-moi votre argent. Et n’achetez pas la releaseàgogo de Taïto. De toutes manières, elle sera strictement réservée à nos amis nippons et en plus, seulement à ceux qui ont une PS4. (Ouahahah : la PS4, la console sans jeux qui est remplacée par la Pro... Non mais !)
C’est ici qu’on en cause et qu’on y cause pas français du tout : http://www.famitsu.com/news/201611/04119844.html —voilà, et en plus je rappelle que ça va tourner sur PS4 la console préférée des blaireaux... Conclusion : à vos brosses ! Et n’oubliez pas de tirer la chasse...
C’est ainsi qu’on peut définir Kingdom New Lands (plus riche que le déjà excellent Kingdom).
Sa jouabilité unique est tout entière basée sur l'exploitation d'une vue à défilement latéral : dans cet univers 2D, fait de forêts, de landes et de marécages, vous contrôlez un roi ou une reine, fier cavalier solitaire qui a choisi cette contrée inhospitalière pour y établir son royaume. Mais rien n'est jamais facile...
En effet, chaque nuit (ou presque), un ou deux portails (situés aux extrémités de la contrée) s'ouvrent et déversent leur lot de noirs esprits avides de destruction. Pour résister à ces hordes maudites, il vous faut dépenser avec parcimonie un or difficilement acquis. KNL est aussi fondé sur des choix difficiles : préférerez-vous recruter des villageois ? Former des archers ? Des maçons ? Ou des paysans, voire des chevaliers ? La construction d'indispensables fortifications, qui coûte déjà fort cher, devra être accompagnée d'améliorations technologiques : grâce à celles-ci votre modeste royaume progressera et vous pourrez remplacer la simple palissade de bois des débuts par de solides murailles de pierre. Mais, celles-ci suffiront-elles à arrêter la prochaine attaque ?
Parfaitement animés, le décor en pixel art et les créatures qui le peuplent (certaines évoqueront quelques souvenirs chez les amateurs de Miyazaki...) sont splendides. Et c’est tant mieux, car vous devrez parcourir votre royaume maintes fois en large pour pouvoir espérer survivre à la prochaine lune rouge...
Mais si, par chance, vous appréciez comme nous le Commodore 64 (ordinateur 8 bits autrement connu sous les acronymes CBM 64 ou C64), l’art ASCII et donc, inévitablement, le PETSCII, c’est-à-dire la forme extrême de ces deux accomplissement majeurs de l’Humanité au faîte de la Civilisation ; si de plus vous êtes lecteur assidu de Lovecraft, alors ne cherchez plus ! Nous avons trouvé ce qu’il vous faut, et ce qu’il vous faut se trouve là...
Voyez aussi la page consacrée à H. P. Lovecraft in Text Mode, un projet de livre illustré par Raquel Meyers (en Anglais).
À cette occasion, il est possible qu'il y ait quelques désagréments techniques (hum). S'il en reste, vous pouvez nous les signaler et nous nous empresserons de les corriger... Enfin, pour fêter dignement l'événement, une arrivée massive d'articles devrait avoir lieu dans les jours et les semaines qui viennent...
Bon, je m'emporte. Que dire du résultat ? Comme toute bouillie, certes colorée, Nidhogg est par définition peu ragoûtant, du moins tant qu'on n'y a pas goûté... Mais, vous vous resservirez. En deux mots, Nidhogg est à la fois brutal et subtil. Mais jugez plutôt par vous-même...
Programmé par Messhof et mis en musique par Daedelus, ce jeu attend inlassablement tous les valeureux meurtriers du clavier prêts à s’affronter sans relâche (de préférence en duo) pour gagner, enfin, le droit d’être enfin dévorés par le dragon féroce. Couronné (notamment) par «le prix de la conception de jeu au IndieCade 2013» (© Wikipédia, 2014 ? Mieux vaut être prudent...) Nidhogg game est en vente ici et vous en trouverez une présentation sérieuse et complète ici (Tiens je viens de comprendre pourquoi le design de ce jeu me plaît tant : par la taille de ses pixels, le choix des couleurs retenues, la fluidité et la brutalité de son animation, Nidhogg ressemble plus particulièrement à un jeu pour Atari 800 : ceux qui en ont possédé un savent quel plaisir quasi immédiat un tel jeu peut procurer...)
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