Littérature de science-fiction (page 2)

Ce roman de S-F qui présente le problème de la confrontation entre deux espèces intelligentes à la manières d’un Ph. J. Farmer[1] fait partie de la série des aventures de Blade & Baker, par Jimmy Guieu. Il peut (et il est prévu pour) se lire seul. Pour une bibliographie complète du maître de la S.-F. française des 60’s, Jimmy Guieu, vous pouvez voir ici.

Alain Paris, auteur de science-fiction français renommé, a écrit à la fin des années 80 un estimable cycle de romans d’anticipation intitulé Le monde de la Terre creuse. Un temps objet de polémique, cette uchronie qui est découpée en trois parties et dix volumes (parus de 1988 jusqu’en 1991) repose sur l’idée que les nazis ont remporté la seconde guerre mondiale non sans avoir provoqué un holocauste nucléaire. En conséquence, le Reich millénaire étend son emprise sur le monde depuis près de 800 ans.

La mission d'Arno von Hagen, devenu Seigneur des Runes, paraît des plus simples: se rendre à Nuremberg auprès des gens du Vril, afin d'y collecter des cartes fidèles du Monde de la Terre Creuse. Mais la Sainte-Vehme, la redoutable police secrète du Reich, est sur ces traces. Et il y a aussi les membres du Groupe Stern qui semblent conspirer contre l'autorité impériale. Adallinde, surtout. Alliée ou ennemie ? (quatrième de couverture)

Dans un Reich déchiré par la succession au trône, menacé sur ces frontières par ses ennemis héréditaires, troublé par les révoltes serviles et une agitation qui gagne aussi bien les provinces que les cités, des millions d'hommes et de femmes commencent à entrevoir la liberté ... (quatrième de couverture)

« "Je m'engage à servir les Frères des Runes jusqu'à la mort, à les servir fidèlement et sans jamais murmurer, à aller où ils voudront bien m'envoyer, à combattre ceux qu'ils me désigneront comme ennemis, à obéir aux ordres quels qu'ils soient... »

On ne présente plus 1984 : l’œuvre a été reprise et adaptée sur tous les supports : au cinéma, en publicité, en court-métrage, etc. Ce roman d’Orwell, toutefois, offre une profondeur supérieure à la seule figure dictatoriale de Big Brother : une de ses dimensions, aujourd’hui toute d’actualité, est la critique du capitalisme...

Dans Fondation, le premier roman de ce qui allait devenir un des cycles majeurs de la SF, Isaac Asimov reprend l’idée d’écrire une histoire du futur de l’humanité (celle-ci était déjà au cœur de son cycle sur les robots), mais il le développe pour en faire son thème central. Ainsi, la psychohistoire, nouvelle discipline seulement connue de quelques mathématiciens géniaux devient le seul espoir de l’humanité face aux âges de barbarie qui l’attendent...

Dans la série « Les meilleurs récits de » (anthologie de nouvelles parues dans les principales revues de S.-F. américaines), présentés par Jacques Sadoul, le volume consacré à Famous Fantastic Mysteries réunit quatre textes.

Philip José Farmer est surtout célèbre pour son cycle de S.-F. baptisé « Le monde du fleuve » : ce dernier a même bénéficié d’une adaptation en série télévisée. Cependant, parmi ses romans majeurs, déjà centré sur les relations intimes, figure son premier texte d’envergure, Les amants étrangers (The Lovers, 1961), traduit et édité pour la première fois en Français par le Club du Livre d’anticipation en 1968.

Dans Radio libre albemuth, Philip K. Dick livre son expérience largement auto-biographique et paranoïaque à tendance schizophrène de la dictature des mœurs, et y traite, en vrac, de l’influence de la droite américaine, de la guerre froide, et de l’immanence du Divin. Le texte, qui devait s’intituler Valisystem A à l’origine, a été conçu comme un complément à Coulez mes larmes. Avec une intéressante introduction du traducteur (sur l’histoire du texte).

Roman martien, Podkayne, fille de Mars est aussi un des plus légers de cet auteur américain.

Roman de la multitude et de la quête d’identité, Le Monde des A a bénéficié d’une traduction originale de Boris Vian, ce qui suffit à lui conférer une place à part dans l’œuvre traduite en Français de Van Vogt.

Bon exemplaire de ce récit de S.-F. isolé dans l’œuvre de Jack Vance, ici traduit pour la première fois en Français (The five Gold Bands, 1950) et épuisé. Titre peu commun de la collection.

Célèbre recueil de nouvelles qui inaugure le cycle des robots (I, Robot) et introduit le personnage du Dr. Susan Calvin, Les robots a été maintes fois réédité chez J’ai lu.

Roman post-apocalyptique qui fait la part belle au traumatisme et, comme souvent chez K. Dick, à la schizophrénie, maux qui affectent particulièrement les survivants.

Bonne réédition de 1994 et en grand format (format roman) de ce premier (et tardif) opus de la série Fondation (Isaac Asimov est décédé en 1992).

Avec Poul ANDERSON, Dennis O'NEILL, Jean-Pierre HUBERT, Robert SILVERBERG et Theodore STURGEON. Illustration de couverture : Richard MARTENS.

Édition d'avril 1991 chez Presses Pocket « Science-fiction » de ce roman d'anticipation de Philip K. Dick, bien complète de ses deux cartes en couleurs, la première reprenant l'illustration de couverture de W. Siudmak.

Norman Spinrad est un des maîtres incontesté du roman d’anticipation. Avec Jack Barron et l’éternité, il met en scène la lutte entre les deux pouvoirs majeurs des États-Unis d’Amérique à son époque : l’information et l’argent.

Roman qui met en scène la lutte pour la survie de l’humanité, non contre un ennemi extra-terrestre, mais contre ses propres enfants géniaux, les Slans, À la poursuite des Slans est habituellement considéré comme le roman le plus accessible de Van Vogt.