1986 (page 5)

Ce jeu d’action et de plate-formes classique, conçu et programmé par Mark Pierce, fut et demeure un des meilleurs titres, tous genres confondus, à avoir été publiés pour la première plateforme WIMP d’Apple. La version pour Macintosh (distribuée par Silicon Beach Software), qui est l’originale, date pourtant de 1986 !

Fairlight, de Bo Jangeborg et Jack Wilkes, a été initialement publié par The Edge en 1985 pour ordinateurs ZX Spectrum. Ce jeu d’arcade-aventure, ou d’action-aventure, présente au joueur un univers isométrique ressemblant fortement à celui d’un Knight Lore. Il s’en distingue cependant par son moteur original (nommé GRAX), qui offre une gestion améliorée de l’environnement (il est possible dans le jeu d’interagir avec la plupart des objets de manière réaliste), et par une ambiance plus mystérieuse.

Jeu de tir peu commun en version disquette pour le Commodore 64 ou 128 (seule plateforme sur laquelle ce jeu est disponible?). Instructions et jaquette imprimées en Anglais, Français et Allemand.

Jeu d’action japonais à scrolling horizontal, Nemesis (ou Gradius, グラディウス) de Konami (1986) est sorti sur MSX quelques mois seulement après la version arcade (1985). Le jeu s’inspire fortement de Scramble (1981), qu’il remet au goût du jour tout en introduisant une série d’innovations désormais classiques. Bien qu’handicapés par les limitations de la machine, les développeurs ont magnifiquement su rendre la jouabilité de l’original, tout en en conservant tous les éléments (sept niveaux et autant de boss) : la conversion est, au final, irréprochable et ne pâtit que de quelques saccades au niveau du défilement des décors.

Gunfright: Dead or Alive, d’Ultimate Play the Game pour Sinclair ZX Spectrum, est comparable à Nightshade, précédent titre de l’éditeur, sur le plan graphique. Cependant, Ultimate a su en renouveler la jouabilité avec ce western monochrome aux niveaux offrant une difficulté progressive... À sa sortie, le jeu fut très bien accueilli par la critique et CRASH Magazine lui attribua la note globale de 92% :

Le hit d'arcade d'Atari «à plusieurs» (jusqu'à 4 joueurs dans sa version originale : ce genre de jeux était une spécialité de l'éditeur...), bien adapté sur C64 : comment peut-on s'ennuyer avec ce jeu ? Peut-être en lorsqu'on atteint le niveau 897498374 ? Jeu en version cassette européenne originale dans un boîtier cristal double cassette.

L’adaptation pour Commodore 64 de Paperboy, le célèbre jeu d’arcade d’Atari dans lequel vous contrôlez un livreur de journaux confronté à divers obstacles, a été réalisée par Elite en 1986. Celle-ci offre des décors un peu vides par rapport à l’arcade, mais surtout, une aire de jeu réduite. La vue du terrain étant de trois quarts en hauteur, cela s’avère vite frustrant car les obstacles surgissent au dernier moment. Sans être injouable, le jeu en devient peu attractif, et l’attention du joueur s’égare...

Jeu complet, dans sa boîte d'origine cristal grand format, en version cassette. Une des adaptations de jeu d'arcade les plus réussies sur 8 bits.

Transbot est un des tous premiers jeux (de tir) sortis sur Sega Master System, la console de jeux vidéo du constructeur destinée aux marchés américain et européen qui était compatible avec sa Mark III. Disponible sur SEGA Card, rare format de la taille d’une carte de crédit qui ne peut être lu que par une Master System originale (le lecteur n’existe plus sur la Master System II) et qui fut rapidement abandonné par SEGA, Transbot est par ailleurs un excellent titre appartenant au genre shoot’em up, qu’il faut (re)découvrir obligatoirement sur cette plateforme.

Dans Knightmare, jeu de tir à défilement vertical, vous contrôlez le chevalier Popolon. Ce dernier doit explorer 8 niveaux qui défilent depuis le haut de l’écran, en prenant bien garde de pouvoir : 1. amasser le plus grand nombre possible de bonus, ces derniers servant à décupler sa puissance de frappe, ou à lui offrir quelques pouvoirs (limités, comme une invisibilité temporaire) ; 2. tuer (ou détruire) le plus d’ennemis possible, ces derniers arrivant en masse et en suivant des trajectoires complexes, mais toujours fatales. Ainsi, peut-être Popolon pourra-t-il retrouver sa bien-aimée Aphrodite, la célèbre déesse de l’amour et de la guerre (sic).