Aventure

Ring Quest de Dallas Snell (1984) est un jeu d’aventure graphique dans le genre fantasy caractéristique de l’époque (fin des années 1970, à la Frazetta et Cie.) Il fait partie des titres du genre les plus recherchés sur Apple II. Édité par Penguin Software à l’origine, il a également été repackagé (boîte et manuel) puis distribué par Origin Systems en 1986. L’aventure fait suite à The Quest (également publiée chez Penguin Software, en 1983).

Pour mémoire, selon Wikipédia, The Eleventh Hour (littéralement «la onzième heure») est une expression évoquant « le dernier moment où l’on peut encore agir, s’occuper de quelque chose ». Le jeu pour ordinateurs personnels compatibles IBM PC de Trilobyte / Virgin Interactive, sorti en 1995, paraît constituer une illustration particulièrement ironique du propos. Reprenant le moteur d’affichage (le Groovie graphic engine) de The 7th Guest, dont il est la suite directe, The 11th Hour commença à être filmé dès 1993. Mais son développement prit du retard et lorsqu’il sortit, en 1995, la critique désabusée lui réserva un accueil plus que mitigé : il n’était clairement pas à la hauteur des attentes du public... Le retard, révélateur des mauvaises relations entre Graeme Devine et Rob Landeros, les cofondateurs du studio, fit que d’une certaine manière, The 11th Hour peut aujourd’hui être considéré comme le chant du cygne de Trilobyte : celui-ci ferma ses portes en 1998, entrant dans l’histoire comme une des premières victimes du hype (son histoire détaillée a été brillamment écrite sur Gamespot par Geoff Keighley, ici)...

Return to Atlantis (Electronic Arts, 1988) de Michael Wallace est un jeu injustement oublié des hit-parade et autres listes des «n meilleurs jeux sur Amiga». Dans cet objet vidéo non identifié —un jeu d’aventure graphique, diront certains, un film interactif selon d’autres—, vous parcourez les écrans de Léo Legallienne sur une bande sonore envoûtante de Dave Warhol au nom de la Fondation. Cette mystérieuse organisation écologiste, dont le but avoué est de défendre les richesses sous-marines du globe, a pour objectif ultime de retrouver la fabuleuse cité engloutie.

Castle of Terror est un jeu d’aventure graphique de Melbourne House, sorti en 1984 sur Sinclair ZX Spectrum et Commodore 64. Celui-ci offre à peu près le même scénario que son ancêtre d’Adventure International : The Count :

On ne présente plus Adventure International qui est, au même titre qu’Infocom, une référence du jeu d’aventure textuel (ou fiction interactive) pour ordinateurs. Pirate Adventure est un des titres les plus célèbres de cet éditeur (Scott Adams) en raison de sa large diffusion (il fut adapté sur plus de 11 machines différentes à partir de 1978) et le second jeu publié, après Adventureland, en 1981.

Les Chevaliers de Baphomet est un jeu d’aventures graphique développé par les Britanniques de Revolution Software pour MS DOS/Windows, Mac et PlayStation. Sorti fin 1996, il est l’un des derniers Point’n click de la grande époque du genre (dans le sillage des jeux de LucasArts), encensé par la critique et adapté tardivement sur une quantité de systèmes (dont la console GBA !), LCdB a connu une suite également couronnée de succès et utilisant le même moteur 2D : celle-ci, intitulée Les Chevaliers de Baphomet : les Boucliers de Quetzalcoatl (Broken Sword II: The Smoking Mirror), est sortie quand à elle en 1997.

Jeu reconnu comme étant l’un des meilleurs titres réalisés pour ZX Spectrum, original par son style graphique et d’ailleurs présenté au public comme interactive video comic strip (bande dessinée interactive vidéo), Mugsy de Melbourne House est pourtant relativement ancien puisqu’il date de 1984. Ses graphismes soignés (en noir) ont été créés avec l’éditeur maison de Melbourne (Draw). Dans ce jeu qui fleurte avec le genre jeu d’aventure, mais qui relève d’avantage du jeu de stratégie tour par tour, le joueur contrôle Mugsy, un gangster américain qui doit devenir le chef de gang le plus puissant de la ville. Les dialogues et l’action sont présentées à la manière d’une bande dessinée, avec des références claires au genre du film noir des années 20-30.

The Count, cinquième de la série, a trait —si vous en doutez avec un titre pareil— aux vampires et plus particulièrement au plus célèbre d’entre eux, le Comte Dracula. Dans ce jeu textuel (du genre fiction interactive) signé Scott Adams, vous êtes chargé par des villageois natifs de Transylvanie de pénétrer dans le château du redoutable Maître damné et de lui offrir la mort définitive. Pour cela, il vous faudra collecter et utiliser à bon escient divers objets à l’aide de phrases simples (verbe + complément en Anglais).

Jeu d’aventure vu du dessus du type rogue-like se déroulant dans le métro parisien en 2018, le bien nommé Metro 2018 de Initiel (1985) fut réédité en 1990. Dans une ambiance cyberpunk et survivaliste, vous aurez à ramener votre bien-aimée à la surface... Si elle est encore en vie. L’originalité du jeu tient notamment aux événements qui se déroulent alors que le temps s’écoule... Inexorablement.

Jeu d’aventure en FMV interdit aux moins de 18 ans

The last Express (1997), sorti trop tard après un développement coûteux et injustement boudé par les joueurs parce qu’il n’était pas en «3D» peut à juste titre être considéré comme le chef d’œuvre ultime de Jordan Mechner. Ce jeu d’aventure point’n click, original et parfaitement réalisé grâce au procédé de rotoscopie, était pourtant bien noté par la critique. Il a depuis été largement réhabilité par les collectionneurs et les amateurs du genre.

Après le succès de the Hobbit, Melbourne House se devait d’innover en matière de jeu d’aventure. Red Hawk, sorti en 1986 sur Commodore 64 est le fruit de cette ambition. Développé par Silhouette Software (Simon Price et Mike Lewis), le jeu d’aventure inspiré qui met en scène le super héros du même nom est une tentative audacieuse de porter l’esprit «comic» sur ordinateur avec des graphismes qui s’affichent dynamiquement dans des cases imitant celles d’une bande dessinée, tandis que la jouabilité demeure classique avec un interpréteur de texte.

the Hobbit de Melbourne House (1983) est un jeu d’aventure classique (pourvu d’un interpréteur de texte pour saisir les commandes) adapté du roman de J.R.R. Tolkien dont la version remaniée sur disquette est sortie en 1985. Développé par Beam Software, il a été programmé sur Commodore par Philip Mitchell et Gregg Barnett. La musique est de Neil Brennan.

Vous connaissez L’Aigle d’or de Loriciels ? Alors vous vous souvenez peut-être avec émoi de publicités engageantes montrant vers la même époque un jeu d’action aventure pour micro-ordinateurs Thomson, signé No Man’s Land, qui avait pour cadre l’Égypte antique et ses dieux... Toutankhamon (tel est son nom) aurait pu passer pour un vaporware en 1985, tant il était difficile à trouver... Il faut dire qu’il nécessitait une manette de jeu, donc l’interface pour manettes, hélas hors de prix à l’époque...

Jeu d'aventures «Point'n click» pour ordinateurs PC sous MS-DOS, Windows 3.1 et 95, Ce pastiche des films d'aventures des années 40 est ici en version CD-Rom (parlante) dans sa boîte cartonnée originale illustrée en couleurs, complète et à l'état de neuf (il s'agit de la réédition à l'identique de la première édition sous label et étui «replay»). Peu commun.

Ce jeu d’action-aventure (ou arcade-aventure) offre une vue latérale en 2D. Les écrans parcourus donnent lieu à des combats plus préhistoriques que médiévaux, entrecoupés d’écrans fixes qui constituent un «jeu d’aventure» narratif. Malgré de grands lutins, les graphismes (plutôt comiques) sont limités à l’essentiel et Doc the Destroyer est généralement considéré comme un des mauvais titres de Melbourne House (C&VG lui octroya cependant la note de 7/10 dans son numéro de Juin 1987 à la p. 20).

Rarissime tout premier jeu d’aventure de Level 9 Computing sorti sur Sinclair ZX Spectrum 48K : Colossal Adventure, © 1983, fait évidemment référence, par son titre et par son contenu, au premier jeu d’aventure jamais sorti sur ordinateur (Colossal Cave sur PDP-11) qu’on doit à Crowther et Hewes :

BAT, ou B.A.T. (pour reprendre la typographie d'origine) est un jeu qui mélange les genres aventure et jeu de rôles et qui a pour cadre l'univers futuriste d'un XXII^e siècle à la sauce cyberpunk...

Indiana Jones and the Fate of Atlantis (LucasArts, 1992) a fait date, aux côtés de la série des Monkey Island comme l’un des meilleurs représentants du genre des jeux d’aventure Point’n click (que l’on doit à Sierra). La version pour Amiga, sur disquettes, exploite au mieux les capacités de la machine vieillissante de Commodore à sa sortie et permet à celle-ci de rivaliser avec les PC sous MS-Dos.

Excellent livre enseignant la programmation d'un jeu d'aventure complet en langage BASIC pour divers ordinateurs (dont Commodore C64 et VIC-20, Sinclair ZX Spectrum, Apple II, TRS-80, Acorn Electron et BBC — 32 Ko de RAM sont requis). Imprimé en Belgique par Usborne Publishing (Royaume-Uni, 1984).