L'Aigle d'Or de Loriciels pour Thomson MO5 et TO7-70

L'Aigle d'Or de Loriciels pour Thomson MO5 et TO7-70

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Intérêt
S’il est avant tout pour Google un nom de restaurant relativement commun (notamment représenté à Carouge, en Suisse, ou encore à Croissy Beaubourg dans le bassin parisien), pour les nostalgiques que nous sommes L’Aigle d’Or est un peu LE jeu d’aventures (ou plutôt, d’action-aventure, voire d’arcade-aventure comme on disait alors, en employant d’ailleurs une expression totalement erronée et vide de sens...)

Donc, disais-je, L’Aigle d’Or, ce theurd person’ explorer dont la renommée est probablement parvenue jusqu’à vos oreilles, est selon toute vraisemblance LE jeu d’action-aventure graphique français de référence, en tous cas pour les années 80. Et il faut préciser qu’il le restera au moins jusqu’à la sortie d’Alone In the Dark pendant la décennie suivante... C’est aussi probablement le meilleur titre «tous jeux confondus» jamais publié sur micro-ordinateurs Thomson (MO5, TO7-70, MO6 et autres TO8...), en tous cas un de ceux qui faisaient baver d’envie les non-possesseurs du fleuron de la technologie française d’alors (bon d’accord, j’exagère un peu... Les micros Thomson faisaient rarement baver d’envie qui que ce soit, mais quand même...)

En effet, si l’Aigle d’Or, originellement écrit pour Oric-1 (micro sur lequel il est publié dès 1984) fut également adapté pour Amstrad CPC 464, 664 et j’en passe, le graphisme du jeu sur ces plateformes obsolètes n’a pas la même finesse que sur Thomson. En outre, ce sont les 48Ko de MEV (MEV, c’est pour mémoire vive) disponibles sur le MO5 qui auraient permis l’ajout des fantômes et des crucifix selon Wikipédia (la version Oric-1 en étant dépourvue ; j’ajoute au passage que Monsieur WP a probablement lu du reste cette page, tout comme moi d’ailleurs...)

Quoi qu’il en soit et pour une fois, l’absence de lutins (sprites) sur les micros français (comme d’ailleurs sur Oric ou sur Amstrad CPC, remarquez !) n’est pas un handicap insurmontable. Le nombre plutôt limité de couleurs que les Thomson peuvent afficher (au contraire de ce que permet l’Amstrad CPC) paraît aussi suffisant pour l’adaptation. Et la résolution utilisée (celle par défaut des machines) est bien supérieure. Au final, la version pour Thomson me paraît supérieure en tous points à ses sœurs sorties pour les micros britanniques, qu’il s’agisse de l’Oric ou de la marque au pourceau*crocodile (sur cette dernière, le personnage fait carrément plus enfantin et les pixels sont vraiment gros...)

* Ah non, ça c’était dans Hebdogiciel, le Charlie Hebdo des innocents du clavier...


Personnellement, bien que n’ayant rien lu sur le sujet —les experts pourront me contacter—, j’ose aussi affirmer que L’Aigle d’Or a influencé Alone In The Dark, que ce soit par son atmosphère unique, à l’action plutôt lente mais prenante : une exploration minutieuse accomplie dans une tension nerveuse extrême, elle-même augmentée par la phobie du noir ou encore, des oubliettes (les pièges de ’L’Aigle d’Or sont en effet mortels) ; ou bien encore, par sa vue en fausse 3D (c’est-à-dire en perspective), vaguement plongeante et qui confine à la claustrophobie.

Néanmoins, ce serait faire injure au jeu de Louis-Marie Rocques que de le réduire au rôle d'ancêtre prestigieux.

Non, L’Aigle d’Or peut encore se déguster avec l’émerveillement de l’enfance (il faudra, il est vrai, déployer une certaine patience pour en venir à bout). Et le principe du jeu, ultra-simple (une boutique —accessible par menu— permet de s’équiper pour explorer le château de l’Aigle d’Or et mettre la main sur son précieux trésor...) n’a pas vraiment pris une ride. Armez-vous donc d’une torche et partez vous aussi à la recherche du trésor qui est caché dans les entrailles du château westphalien... Comme, par exemple, ce courageux aventurier du temps passé.

L’Aigle d’Or a reçu le Tilt d’Or du meilleur jeu d’aventure en 1985 (ce qui n’est pas peu dire, puisque c’était un peu le saint Graal du jeu vidéo en France, à l’époque...)




 Article disponible 

Jeu complet pour Thomson MO5 et TO7-70, quasiment à l'état de neuf (c) février 1985 (en version cassette comme il se doit, et très peu utilisé), dont nous avons testé (heureusement avec succès) la face pour Thomson TO7-70 —la version pour MO5 occupe l'autre face de la cassette. Boîtier clams originel avec le joli logo moulé de Loriciels à l'intérieur, jaquette illustrée en couleurs avec les instructions imprimées sur le verso. Rare en l'état et cher aussi, parce que j'ai vraiment eu beaucoup de mal à le trouver. Cela dit, vous pouvez l'acheter ailleurs, et je vous souhaite bonne chance à ce propos...



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Contenu sous droits d'auteur - Dernière mise-à-jour : 2015-10-05 16:52:57



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