S’il n’a pas redéfini le genre, le premier GigaWing, dont l’action se déroule dans un univers Steampunk, offre une expérience de jeu du type manic shooter mémorable. Celle-ci est particulièrement bien servie par une débauche d’armement et —pour une fois— bien scénarisée (des écrans animés entre les niveaux dévoilent au fur et à mesure l’intrigue) : le choix parmi quatre protagonistes permet en outre au joueur de vivre différemment la traversée épique des 6 niveaux (plus un caché) que contient le jeu, jusqu’à l’immense boss de la fin. La version pour Dreamcast contient en plus du jeu original une galerie d’art, un nouveau mode de jeu (score attack). En outre, elle présente moins de ralentissements et offre des musiques améliorées (entendez, « remixées »). Un vaisseau bonus, nommé le Stranger, peut enfin être débloqué sur cette console. Au final, GigaWing s’avère être un titre indispensable pour les amateurs du genre, qui possède peut-être plus de charme que sa suite, GigaWing 2, à la 3D quelque peu vieillie.
Jeu disponible parfaitement neuf (encore sous cellophane) en version US NTSC.