Si Pool of Radiance n’est pas le premier jeu du genre (celui-ci s’est progressivement défini pendant la première moitié des années 1980 à partir des séries Ultima (Origin), Wizardry (Sir-Tech) et ensuite, Might and Magic () et Bard’s Tale (EA)), il représente un accomplissement à la fois en termes de jouabilité, d’interface et sur le plan technique, avec son moteur robuste et polyvalent. Il est en outre le premier titre d’une longue série chez SSI et bénéficie du savoir-faire acquis par l’éditeur (le moteur de Pool of Radiance est développé à partir de celui de Wizard’s Crown, un titre précédent...)
La boîte dorée (surnommée Gold box) qui est emblématique du jeu, peut être considérée comme se trouvant à l’origine de l’utilisation de l’appellation «Golden Age» désormais utilisée pour désigner une ère privilégiée du jeu de rôles occidental pour ordinateurs (cf. Matt Barton, Dungeons & Desktops).
- Le jeu se déroule dans l’univers fantastique des Royaumes oubliés, un décor de campagne de Donjons et Dragons, dans lequel le joueur contrôle un groupe d’aventuriers recrutés pour défendre la cité portuaire de Phlan contre une invasion de créatures démoniaques. (Wikipédia en Français)
Encore selon Wikipédia, Pool of Radiance est considéré comme étant «le jeu vidéo de rôle le plus vendu sur ordinateur 8 bits et le plus grand succès de Strategic Simulations».
Conçu par Jim Ward et Tim Cook (TSR), Pool of Radiance est initialement sorti en Juin 1988 sur C64, Apple II et IBM PC. Son succès lui a valu d’être adapté sur Atari ST, Apple Mac (1989), Amiga (1991), NES (1992) et même sur PC-9800 (sous le titre プール・オブ・レイディアンス).
Il dispose d’un guide de jeu (Hints Guide), qui fut fourni gratuitement avec certaines éditions, et de trois suites plus un jeu dérivé : Curse of the Azure Bonds (1989), Secret of the Silver Blades (1990) et Pools of Darkness (1991) d’un côté et Hillsfar (1989) de l’autre. Selon The Digital Antiquarian[1], il s’est vendu à près de 260 000 copies en Amérique du Nord, ce qui le place cependant loin derrière The Bard’s Tale (qui se serait vendu quant à lui à 407 000 exemplaires...), mais devant les autres jeux du genre.
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Jeu complet en bon état, parfaitement fonctionnel dans sa boîte d'origine aux arrêtes légèrement frottées (version en Anglais US). Inclut une roue de protection. |