Jeu vidéo - jeu pour ordinateur (page 38)

Myst, entièrement créé par les frères Miller, est le premier opus d’une des séries les plus stupéfiantes de l’histoire du jeu d’aventure, et plus particulièrement de « mondes interactifs » (Interactive worlds, selon la terminologie de son éditeur, Cyan Software). Ce jeu initialement sorti sur Macintosh peut être aimé ou détesté, mais il ne laisse pas indifférent.

Sorti en 2005 sur Xbox, FarCry Instincst est un jeu d’action et de tir à la première personne (ou plus précisément un First Person Shooter) dans lequel vous incarnez Jack Carver. Ce dernier se trouve sur une île tropicale isolée et un groupe de mercenaires le traque. Face à ces derniers, vous devrez faire appel à toutes les ressources disponibles pour demeurer en vie, ce qui est d’ailleurs le principe de la série Far Cry.

Karateka (1984), le jeu de combat cinématographique, premier chef d’œuvre de Jordan Mechner développé à l’origine sur Apple II, en version originale européenne (distribuée par Ariolasoft) et en cassette pour micro-ordinateurs Commodore 64 / 128 PAL.

Deadly Skies, est le titre européen de Airforce Delta : on comprend aisément pourquoi, vu le degré de débilité du second... Et pourtant... Ce jeu est réputé être le seul *véritable* jeu de combat aérien disponible sur Dreamcast et aussi, un (le seul ?) jeu de Konami (enfin) à la hauteur de cette plateforme.

Jeu de course (rallye) automobile, Sega GT, développé par TOSE pour SEGA (2000) se distingue de la concurrence par son haut-niveau de réalisme (paramétrable) : avec un moteur physique qui frise l’excellence, il est probablement la meilleure simulation automobile disponible sur console de jeux vidéo Dreamcast, et constitue la réponse directe de Sega à Sony après la sortie de Gran Turismo sur PlayStation. Fait notable, Sega GT, Peut se jouer à deux en écran partagé.

Le troisième jeu de la prolifique lignée des Super Mario Bros (qui avait commencé sur la console Famicom de Nintendo en 1986) est sobrement intitulé Super Mario Bros. 3. Commercialisé en 1988 au Japon, en 1990 aux États-Unis et en 1991 en Europe, il est développé par Nintendo Entertainment sous la houlette de Shigeru Miyamoto, qui dirige le jeu avec Takashi Tezuka et Hiroshi Yamauchi.

Beat’em up désormais classique en 2D, Mortal Kombat Gold (Midway, 2000) est l’adaptation parfaite sur Dreamcast du quatrième volet de la série de jeux d’arcade qui défraya la chronique pendant les années 1990 en introduisant dans le genre une violence jusque-là inédite dans les jeux vidéo.

Jeu de simulation de snowboarding, genre très à la mode au début des années 2000, Snow Surfers permet à 1-2 joueurs de participer à des free ride sur des parcours variés et intéressants, de concourir sur un half pipe, ou encore d’effectuer de nombreuses acrobaties en choisissant un personnage parmi neuf surfeurs aux caractéristiques variées, le tout sur un fond musical techno endiablé. La réalisation technique, sans faille, et la jouabilité digne d’une borne d’arcade sont signées Sega.

La version pour Atari ST (datée de 1989) de ce jeu inoubliable dispose bien entendu de graphismes supérieurs à ceux des versions pour micro-ordinateurs 8 bits. En outre, la difficulté est légèrement inférieure à celle de l’original, sorti sur Commodore 64.

Kit de jeu d’arcade original au format JAMMA, comprenant le jeu Super Pang (Mitchell Corporation, 1990) ici sur une carte PCB originale de René Pierre Vidéo (il s’agit donc d’une version non officielle ou bootleg de ce jeu jamais sorti en Europe ; elle équipait une borne Metal Vision du fabricant français). Y sont joints : le manuel technique original du jeu, deux flyers et la carte d’instructions à glisser sous l’écran de Mitchell (ces derniers sont des originaux qui ont été réunis à la carte a posteriori : ils sont imprimés en Japonais sur un épais papier glacé).

Transbot est un des tous premiers jeux (de tir) sortis sur Sega Master System, la console de jeux vidéo du constructeur destinée aux marchés américain et européen qui était compatible avec sa Mark III. Disponible sur SEGA Card, rare format de la taille d’une carte de crédit qui ne peut être lu que par une Master System originale (le lecteur n’existe plus sur la Master System II) et qui fut rapidement abandonné par SEGA, Transbot est par ailleurs un excellent titre appartenant au genre shoot’em up, qu’il faut (re)découvrir obligatoirement sur cette plateforme.

Metal Gear Solid 3 Snake Eater (2006), de Hidéo Kojima (Konami) est un jeu de tir et d’infiltration raffiné, en 3D vue à la troisième personne, qui reprend les meilleurs ingrédients du précédent volet tout en les améliorant de façon notable, et en réglant la plupart des problèmes que posait cet opus « cinématographique » quasi-expérimental : notamment, les cinématiques durant lesquelles le joueur était passif sont désormais bien mieux intégrées au jeu, et viennent renforcer un scénario dont la qualité a été unanimement saluée par la critique : l’action, en effet, se déroule pendant les années 60, marquées par le paroxysme de la Guerre froide et la crise des missiles de Cuba.

Genpei Toumaden 2 Samurai Ghost (ou Genpei Tōma Den / Genpei Toramaden Kan no Ni, 1992) est la suite du hit d’arcade de Namco Genpei Toumaden qui fut adapté sur PC Engine en 1990, également au format Hucard.

Dans Knightmare, jeu de tir à défilement vertical, vous contrôlez le chevalier Popolon. Ce dernier doit explorer 8 niveaux qui défilent depuis le haut de l’écran, en prenant bien garde de pouvoir : 1. amasser le plus grand nombre possible de bonus, ces derniers servant à décupler sa puissance de frappe, ou à lui offrir quelques pouvoirs (limités, comme une invisibilité temporaire) ; 2. tuer (ou détruire) le plus d’ennemis possible, ces derniers arrivant en masse et en suivant des trajectoires complexes, mais toujours fatales. Ainsi, peut-être Popolon pourra-t-il retrouver sa bien-aimée Aphrodite, la célèbre déesse de l’amour et de la guerre (sic).

L'adaptation de Prince of Persia pour SEGA Master System est une prouesse : en effet, les contrôles demeurent précis et efficaces (en dépit du passage au contrôleur de la console), l'animation joliment rendue et les graphismes, à la fois par leur finesse et par leurs couleurs, sont plus proches d'une version 16 bits que d'une adaptation sur 8 bits. Probablement un des meilleurs jeux sur cette console, à posséder de toute évidence.

The Legend of Zelda: Four Swords Adventure est l’épisode de la série spéciale « Four Swords » (un spin-off de Zelda qui propose un jeu coopératif à quatre), publié sur Nintendo GameCube. Il faut préciser que jouer à quatre requiert un GameBoy Advance et un câble spécial pour chaque joueur, ce qui rend l’expérience pour le moins rare ! Sinon, le jeu est un classique de l’action-aventure qui se déroule sur 8 mondes de 3 niveaux chacun, et nécessite une utilisation pertinente de formations spéciales pour résoudre les différents puzzles et progresser (4 héros vivent simultanément l’aventure, quel que soit le nombre de joueurs). Les graphismes ont un aspect résolument old school, mais sont enrichis d’effets spéciaux modernes, pour la plupart hérités de The Wind Waker, sorti auparavant.

Paper Mario : la porte millénaire (The Thousand Year Door, 2004) est un jeu-de-rôle (et, dans une moindre mesure, d’action du type « plate-formes ») pour GameCube qui reprend le concept de son aîné, Paper Mario sur Nintendo 64. Le jeu, en effet, mélange un univers en 3D, vu de profil, et des personnages en 2D. L’action se déroule bien évidemment dans l’univers de Mario et est entrecoupée de scènes de rencontres relativement verbeuses (avec l’humour si particulier des « jeux au plombier »). Les déplacements s’effectuent à la manière d’un jeu de plate-formes qui serait réminiscent des premiers Mario, si ce n’est que les décors possèdent une trousième dimension. Les combats, quant à eux, sont gérés au tour par tour, dans le style « ciseaux-papier-cailloux » qui est propre aux jeux japonais. Enfin, les graphismes séduisants et la bande-son loufoque qui donnent du corps à l’ensemble ont plus que contribué à faire de ce titre un hit sur la console...

The Legend of Zelda: Twilight Princess est le dernier opus en date de la série The Legend of Zelda sorti sur GameCube, mais aussi simultanément sur Wii, en 2006 (il est ainsi le Zelda qui bénéficie pour la première fois de deux packaging distincts dus à la plate-forme cible à sa sortie) : s’il est le dernier titre officiel de Nintendo paru sur la première des deux consoles citées, il est également le titre de lancement de la seconde.

Skies of Arcadia et sa version sur GameCube, sous-titrée Legends, sont un seul et même jeu de rôle japonais dont l’action se déroule dans un monde imaginaire inspiré à la fois de Jules Verne et d’Hayao Miyasaki : les continents, les cités et les fleuves y flottent dans les airs grâce au pouvoir mythique des pierres de lune. Cependant, un empire corrompu, celui des Valuens, règne sans partage sur ce monde aérien. Pirates et mercenaires y sont les seuls héros de la liberté...

On ne présente plus la série de jeux d’action run’n gun de SNK qui a paru sur Neo-Geo : les Metal Slug sont tous susceptibles d’offrir de nombreuses heures de détente, surtout à deux joueurs. Ils constituent aussi un régal pour les sens en raison de leurs décors fouillés et des (très) nombreuses références au cinéma d’action qui les caractérisent (zombies de Romero, prisonniers de Rambo, militaires méchants et véhicules tout droit sortis d’un esprit malade ...). Ce quatrième opus, sorti en 2005, est en cela conforme aux précédents et, d’un point de vue technique, strictement identique à Metal Slug 3, également disponible sur Xbox.