PlayStation, action

Hidden & Dangerous est, comme son nom (ne) l’indique (pas complètement) un jeu de tir et d’infiltration à la première personne (FPS) dont l’action se déroule durant la seconde guerre mondiale, précisément en 1941 (pourquoi pas...). Le titre a été développé par Illusion Softworks à l’origine sur PC et publié par Take-Two Interactive sur la console de Sony. L’adaptation du jeu sur cette plateforme a été réalisée par Tarantula Studio. La dimension tactique de H&D fait que ce titre est considéré comme un jeu pionnier : si les contrôles sont complexes, voire maladroits, et la difficulté élevée, ce qui lui valut des critiques mitigées à sa sortie, son succès auprès des joueurs (principalement sur PC) contribua cependant à établir sa postérité. Au final, l’estimable magazine anglo-saxon Edge lui attribua la note de 9/10 (pour la version PC), arguant que le succès du jeu suffisait à balayer les critiques qui lui avaient été adressées.

Colony Wars est un jeu d’aventure épique et de simulation de combat spatial occupant deux disques CD-Rom sur PS1. Il a été développé et publié par Psygnosis uniquement sur la console de Sony. Sorti en zone européenne PAL en 1997, il propose au joueur doit d’accomplir diverses missions de combat spatial à l’aide de chasseurs interstellaires équipés d’armes diverses. Colony Wars rencontra un succès considérable à sa sortie et fut encensé par la critique pour son narratif épique, ainsi que pour son arbre de missions à plusieurs branches : celles-ci dépendent directement des performances du joueur. Deux suites furent publiées, également uniquement sur PlayStation : Colony Wars: Vengeance en 1998 et Colony Wars: Red Sun en 2000.

Hexen ou HeXen, de Id Software est un jeu de tir en 3D et en vue subjective à la première personne qui reprend le moteur de jeu de Doom mais en transpose l’action dans un univers de Fantasy. Le jeu, qui est la suite directe de Heretic sorti peu avant, a été adapté pour Sony Playstation en 1997 et tire pleinement parti des capacités de la machine.

Namco Museum volume 5 pour Sony Playstation en version PAL est une compilation, dernière de la série, contenant l’adaptation des titres d’arcade de Namco suivants sur un disque cd-rom : Metro-Cross, Baraduke (jeu de tir où apparaît pour la première fois le personnage Kissy de la série Mr. Driller), Dragon Spirit, l’excellent The Legend of Valkyrie (Valkyrie no Densetsu, également un jeu de tir ressemblant à Knightmare de Konami) et enfin, Pac-Mania (un Pac-Man en vue isométrique). Pour l’histoire, chaque volume du Namco Museum pour PlayStation, édité directement par Namco que ce soit en zone PAL, NTSC-J ou NSTSC-U, correspond à l’une des lettres du nom du studio d’arcade (ce dernier à la lettre O), cependant 6 volumes au total sortiront au Japon : aussi, le sixième sera renommé Namco Museum Encore (en français dans le texte). Enfin, il faut noter qu’en version PAL, les compilations possèdent un boîtier spécial de qualité, différent de celui des autres jeux commercialisés sur PSX.

Akumajō Dracula X: Gekka no Yasōkyoku (Devil’s Castle Dracula X: Nocturne in the Moonlight, également connu sous le titre américain Castlevania: Symphony of the Night), de Konami (Koji Igarashi), bénéficie d’une réputation légendaire, et à juste titre : il suffit de jouer quelques minutes à ce quatorzième titre de la très féconde série Castlevania pour être envoûté. Sorti sur PlayStation en 1997, Nocturne in the Moonlight ne fut adapté qu’en 1998 et seulement au Japon sur Sega Saturn. Il est la suite directe de Castlevania: Rondo of Blood.

Gunfighter: The Legend of Jesse James (Gun fighter) est un jeu de tir en vue subjective développé par Rebellion Developments et publié par UbiSoft sur Sony PlayStation en 2001, en Europe et aux États-Unis. L’action se déroule dans le far west et a pour héros Jesse James, un hors-la-loi américain du 19^e siècle..

Au panthéon des jeux d’exception pas (pour autant) aussi connus qu’ils ne le devraient, se trouve le plutôt tardif mais néanmoins jouissif Silhouette Mirage (de son vrai nom シルエットミラージュ, soit Silhouette Mirage: Reprogrammed Hope... Pardon du peu, c’est Wikipédia qui le dit votre auteur favori n’étant pas nippo-no-phone...)

Il faut reconnaître une chose aux gens de Capcom : c'est qu'il ne font pas de favoritisme. Enfin, pas trop. À l'opposé d'un Konami qui réserv(e) ses titres glorieux à Sony (vous savez de quoi je parle, hein ?), le Capcom des années 1990 adapte et sort des jeux réussis tour à tour sur PC, sur consoles Nintendo, sur Sega Saturn, puis Dreamcast et enfin, bien sûr, sur Sony PlayStation puis PSOne...

On ne présente plus les jeux Metal Gear Solid de Konami. Ces titres d’action-aventure, de tir et —surtout— d’infiltration en 3D avec une vue à la troisième personne sont dus au génie créatif d’un passionné de cinéma : Hideo Kojima. Ils se caractérisent notamment par un soin particulier apporté aux détails (objets, personnages, décors, scénario, etc.), par une vision pessimiste de la violence, parfois qualifiée de «pacifiste» (le comble pour des jeux de guerre !) et surtout par une mise-en-scène et par une bande-son proprement cinématographiques.

Aujourd'hui entré au musée, Vib Ribbon (Sony Computer Entertainment, 1999, 2000 pour l'Europe) est l'un des premiers exemples du soutien apporté par le géant japonais au jeu vidéo expérimental dès la PSX. Si on ne présente plus le jeu lui-même (dans lequel la musique occupe une place prépondérante), il faut néanmoins dire qu'il est aujourd'hui une pièce de collection de choix, notamment pour sa bande originale. Wikipédia en résume ainsi les mécanismes : « Le joueur dirige Vibri, un personnage en fil de fer ressemblant à un lapin, qui court sur une ligne (appelée Vib-Ribbon (Littéralement, «Ruban vibrant» (Ndlr).)), sur laquelle se présentent des obstacles qui dépendent du type et du rythme de la musique. Chaque niveau ne dure que le temps d'une chanson.»

Une adaptation soignée de l’un des plus grands jeux d’arcade old school, ce Metal Slug X sur PlayStation n’a rien à envier —pour une fois pour un jeu en 2D— à son équivalent sur Saturn, nommé quant à lui simplement Metal Slug. Le jeu, un shooter qu’il faut obligatoirement avoir pratiqué au moins une fois, a redéfini le genre du run’n gun à sa sortie dans les salles. Les sprites et décors somptueux en 2D, les scènes emplies d’humour et de références (notamment au cinéma), l’action sans répit et les musiques pour le moins entraînantes de la version Neo-Geo sont ici reproduits fidèlement, et même enrichis de quelques bonus inédits. Comme l’original, le jeu prend tout son intérêt à 2 joueurs, mais peut aussi bien s’apprécier seul, à condition toutefois de ne pas trop utiliser les Continue infinis qui sont ici proposés. L’ensemble fait de ce titre un incontournable, toutes plate-formes confondues...

Theme Park World d’Electronic Arts est sorti en 2000 pour PlayStation. Il ajoute une nouvelle dimension à la célèbre simulation de construction et de gestion de parcs d’attraction : il devient en effet possible de se promener dans le parc que l’on a créé (en 3D) et d’en essayer toutes les attractions. 1 joueur, compatible avec les contrôleurs analogiques. Possibilité de sauvegarder les parties (nécessite 5 blocs d’une carte mémoire).

Tintin sur PlayStation s’inspire de différents albums de la bande-dessinée (L’île Noire, le Trésor de Rackham Le Rouge, On a marché sur la Lune, Vol 714 pour Sydney et Tintin au pays de l’Or Noir) pour proposer une série de niveaux d’action-aventure, qui réunissent au final tous les ingrédients d’un jeu de plate-forme et de conduite de différents véhicules.